Cité de Rhodes, époque hellénistique, Asie Mineure occidentale, île de Lesbos, massif de l'Atáviros, île d'Eubée, Antiquité, puissance économique, emporion, port d'Athènes, administration, société hiérarchisée, fonctionnement économique, ville, population, Capitole, Roche tarpéienne, Démétrios Poliorcète, monde égéen, Cité, île
L'île de Rhodes, en superficie, est la quatrième des îles de la mer Égée, après la Crète au Sud (la plus grande), l'île d'Eubée, et l'île de Lesbos. Rhodes fait partie d'un archipel, celui du Dodécanèse. Cet archipel, qui borde l'Asie Mineure occidentale par le Sud, se trouve à la pointe Sud-Est de la mer Égée.
L'île fait 1400 km2. L'île a une forme ovale caractéristique, et est parcourue de massifs montagneux qui peuvent s'élever assez haut (le plus haut dépasse les 1200m d'altitude), c'est le massif de l'Atáviros. Cela conditionne plusieurs paysages. De la côte vers l'intérieur des terres, il y a peu de déchirures côtières (côtes lisses), il y a peu de zones pour mouiller. On aménage alors des ports importants.
[...] Cette quiétude va mener Rhodes à concentrer l'essentiel de son attention vers son environnement géostratégique. La cité peut se concentrer à ce qu'il se passe autour d'elle (et défendre ses intérêts face aux puissants). Du Capitole à la Roche tarpéienne Une politique internationale cohérente Rhodes bénéficie donc d'une certaine paix sociale au IIIe siècle, permettant à la cité d'orienter l'essentiel de ses forces vives vers l'extérieur : Son enrichissement et une politique étrangère pour servir ses intérêts. Elle mène alors une politique internationale cohérente, et Rhodes peut passer dans l'Antiquité pour le plus puissant des Etats de second plan. [...]
[...] On ne trouve pas pour autant de révoltes sociales, car ces paysans jouissent d'un certain nombre de droits, notamment la possibilité de s'associer en associations pour défendre leur particularisme et leurs droits. Il ne semble pas que ces paysans soient rangés dans le démos, plutôt urbain. Cette société semble équilibrée, dans laquelle chaque membre a l'air de trouver son avantage. Les riches guident le fonctionnement de la cité, les moins fortunés profitent de la bienveillance des puissants. Cela semble indiquer qu'il n'y a donc pas eu de tensions sociales à Rhodes, au IIIe siècle a.C. C'est manifestement une paix sociale. [...]
[...] On sait que la ville s'étendait au pied d'une acropole, près des grandes baies portuaires, les auteurs notent le plans, un plan orthogonal, plan hippodamien, ce plan permet une circulation de l'air, de la circulation, de sécurité. Une cité jeune qui dispose d'une ville moderne et qui est administré de la manière suivante : comme à Athènes la cité de rhodes est divisée en Dêmes, ils sont répartis en trois groupes de tailles égales, il y a autant de groupes que de cités anciennes. L'administration de la cité, l'exercice des charges de la cité, cela se faisait par rotations. [...]
[...] Ce qu'il fallait, c'était la jouissance de l'argent. Si on élimine les citoyens fortunés et étrangers financièrement installés, on trouve alors dans le démos tout le peuple civique vivant en ville (c'est un démos urbain). Le peuple moins fortuné est celui des artisans et petits propriétaires fonciers, et les indigents (équivalents des thètes). Il faut distinguer le peuple des villes des populations de la campagne, car ceux qui vivent à la campagne sont des dépendants ruraux à Rhodes. Ce sont des paysans qui portent le nom de Katoikountes ou Georgountes, attachés à la terre qu'ils travaillent, probablement une terre qui ne leur appartient pas. [...]
[...] C'est aussi à cette occasion que le colosse de Rhodes s'est effondré. Les Rhodiens, comme les Pergaméniens, ont toujours su choisir leurs partenaires et toujours au bon moment. Les Rhodiens choisissent les Lagides, Séleucides ou Antigonides, et finalement ils s'associent à une puissance montante dans laquelle ils sentent le moyen de limiter les ambitions des rois hellénistiques, Rome. C'est ainsi que, grâce aux Romains, les Rhodiens vont atteindre leur apogée, au début du IIe siècle a.C. Ils vont être de précieux alliés de Rome, dans les guerres que la République mène contre les rois hellénistiques (la Macédoine de Philippe V et le royaume séleucide). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture