Établissement d'un régime, société romaine, Théodor Mommsen, fondation de Rome, La Narbonnaise, romanisation, Cicéron, Pline l'Ancien, Glanum, Nisibis, concept de cité, fondation d'Amida, citoyenneté à Rome, clientela, formation des institutions
À Rome, 9 textes sur 10 sont rédigés par un chevalier ou sénateur, posant le problème de la partialité des sources et des omissions. Même Cicéron, homus novus, parle peu de la plèbe et en ces termes : sordide (travail), perdue (comprend pas politique), venteuse (suit ceux qui payent). L'auteur dont il nous reste le plus d'écrits ne dit quasiment rien de la réalité de la société romaine.
Théodor Mommsen fonde l'historiographie romaine et la critique historique. Certains de ses disciples refusent les textes antiques (école hypercritique d'Ettore Pais en 1900), suivis par les hypocritiques. La vraie ligne est celle de Mommsen : les textes mentent, mais disent aussi la vérité.
[...] Les modes d'acquisition de la citoyenneté avant ° → Hérédité : par le mariage légitime. L'enfant d'un mariage où le père est un pérégrin ayant obtenu le conubium après 25 de service l'est aussi ° → Affranchissement : un citoyen affranchissant un esclave le fait citoyen. L'affranchi consacre sa vie à son patron et ses enfants sont pleinement libres. Mais la macule servile subsiste, le riche Trimalcion ne pouvant accéder aux magistratures ° → Service militaire : À partir de Claude, les auxiliaires pérégrins et Latins et leurs enfants reçoivent la citoyenneté après 25 ans de service. [...]
[...] Les clientèles féodales et l'esclavage pour dettes (nexus) sont interdits et en 291, l'ancien consul Megellus est condamné à mort par le Sénat pour avoir employé ses soldats sur ses terres (« à la manière ancienne » dit Tite-Live). Petit à petit, les gentes accueillent les plus riches plébéiens pour éviter la concurrence et administrer les magistratures sur l'argent personnel. En 300, la lex Iuguna permet à la plèbe d'avoir un consul et de devenir prêtre. Mais des détails séparent patriciens et plébéiens : auspicia, aile droite. [...]
[...] D'après Varron, ces comices siègent dans les Curiae Veteres que Tacite place sur le Palatin. Les décisions sont prises par les chefs des principales gentes et l'assemblée présidée par le roi. Les curiates voient s'exercer l'influence des patriciens via leur vaste clientèle mas leur rôle s'efface avec la création des centuriates et tributes par Servius Tullius (578-534) L'apparition des gentes et des patriciens Les gens (famille au sens large : père, enfants, clients, serfs) se substituent aux familles nucléaires. Alors que l'archéologie montre une société relativement égalitaire jusqu'à la fin du IXe, on voit dans la nécropole étrusque de Cerveteri (VIIIe) des tumuli monumentaux entourés de plus petits. [...]
[...] Mais la cité existe avant Constance II, une inscription de Ninive de l'époque d'Ashurnasirpal II (v. 866) indique l'existence de la ville royale d'Amedu, capitale de la principauté du Bit Zamani. En 705, elle est capitale d'une principauté au nord de l'empire néo- assyrien. Les fouilles permettent d'établir qu'elle est située au nord-est d'Amida. Josué le Stylite (début VIe) rapporte qu'après sa prise en 504 par les Perses, ils enferment les notables dans le Kynegion, deuxième théâtre d'Orient par la taille. [...]
[...] Le cadastre permet d'avoir une idée des limitations territoriales en centuriation. Il procède à un découpage selon le prélèvement foncier. Béziers Deux structures axiales concurrentes. L'empire a changé la cadastratrion parce que ses limites ne sont plus respectées après plusieurs décennies, montrant que la matérialisation des limites n'est pas clairement définie. Le nouvel Auguste doit montrer qu'il est créateur et que son auctoritas est supérieure au précédent. Il réorganise alors les cités à partir de Constantin 1er, on ne dresse plus de limitatio. [...]
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