1. Naissance d'une culture, d'une organisation politique, de croyances.
La présentation de l'étendue géographique du monde grec permet d'étudier ce qui fait son unité : les poèmes homériques, la mythologie, la cité.
2. Athènes au Ve siècle av. J.-C.
L'évocation des Guerres Médiques permet de montrer les origines de la domination et du rayonnement d'Athènes en Méditerranée. Le professeur explique le fonctionnement de la démocratie au temps de Périclès (citoyens et non-citoyens, ecclésia) et présente la ville, l'Acropole et des exemples d'oeuvres littéraires et artistiques.
3. Alexandre le Grand
L'étude repose sur le récit de l'épopée d'Alexandre. La civilisation hellénistique est présentée à partir de l'exemple d'une ville (Alexandrie d'Égypte ou Pergame).
Problématique : Quelle est la part de l'héritage grec dans notre civilisation ?
(...)
Structure de chaque poème homérique
L'Iliade
L'Iliade débute par la colère d'Achille, héros grec le plus puissant, à qui le roi Agamemnon prend sa captive Briséis. Achille décide alors de bouder et de ne plus participer aux combats aux côtés des Achéens, qui tentent depuis neuf ans de s'emparer de la ville de Troie, dirigée par le roi Priam. Abandonnés par Achille, les Achéens subissent des défaites et Ulysse supplie en vain le héros de revenir. Patrocle, ami d'Achille, décide d'aller combattre à sa place, revêtu de son armure, mais il est tué par le chef des guerriers troyens, Hector. Désespéré par la mort de Patrocle et fou de rage, Achille, portant un nouveau bouclier forgé par le dieu Héphaïstos, part venger son ami. Il tue Hector et traîne son corps autour de Troie. Le poème se termine par les funérailles des deux héros morts, Patrocle et Hector.
L'Odyssée
L'Odyssée est composée de trois parties.
La Télémachie raconte comment Télémaque, fils d'Ulysse, part à la recherche de son père, prisonnier de la nymphe Calypso. Les dieux demandent à Calypso de libérer le héros pour qu'il rentre dans son île d'Ithaque.
Les récits chez Alkinoos racontent comment Ulysse, échoué sur l'île des Phéaciens, est accueilli par Nausicaa et par son père, le roi Alkinoos selon la coutume grecque de l'hospitalité. Ulysse y raconte ses aventures : le cyclope, Éole, Circé, aux portes de l'Hadès, les Sirènes, etc. De retour chez lui, il passe l'épreuve de l'arc et tue tous les prétendants. (...)
[...] - Alexandrie est célèbre pour ses édifices somptueux, ses maisons et son phare (l'une des sept merveilles du monde - La ville est considérée comme la capitale intellectuelle du monde car elle accueille les savants de toutes origines. - La bibliothèque d'Alexandrie contient des livres des quatre coins de la terre (parchemins) Plan d'Alexandrie vers 250 avant J.C Document : liste des Sept Merveilles du monde - les pyramides d'Égypte - les jardins suspendus de Babylone - la statue de Zeus en or et en ivoire dans le temple d'Olympie - le temple d'Artémis à Éphèse - le mausolée d'Halicarnasse (capitale du roi Mausole) - le colosse de Rhodes - le phare d'Alexandrie. [...]
[...] L'arc va ainsi devenir, dans les mains du héros, une arme terrible. Mais ce travail n'est pas pris en compte par Eurysthée, puisqu'Héraclès a reçu l'aide d'Iolaos Le sanglier d'Érymanthe Le troisième des travaux d'Héraclès consiste à ramener vivant un sanglier monstrueux qui hante les pentes du mont Érymanthe. En chemin, Héraclès tue le brigand Sauros, et, à la suite d'une dispute avec les centaures, blesse mortellement leur roi Chiron d'une de ses flèches empoisonnées. Puis le héros attire le sanglier hors de sa caverne et, l'ayant maîtrisé, l'enchaîne et le ramène à Mycènes La biche de Cérynie Héraclès doit ensuite capturer la biche de Cérynie, qui possède des sabots d'airain et des cornes d'or. [...]
[...] Plutarque, Vie d'Alexandre, Iie siècle après J.C. : Alexandre en Inde, son armée refuse d'aller plus loin La bataille contre Porus refroidit tellement l'ardeur des Macédoniens, qu'ils perdirent toute envie de pénétrer plus avant dans l'Inde. La peine qu'ils avaient eue à repousser un ennemi qui n'avait combattu qu'avec une armée de vingt mille hommes d'infanterie et de deux mille chevaux, fit qu'ils résistèrent de toutes leurs forces à Alexandre, lorsqu'il voulut les obliger à passer le Gange. On leur avait dit que la largeur de ce fleuve était de trente-deux stades, et sa profondeur d'un stade; que l'autre bord était couvert d'un nombre infini de troupes de pied, de chevaux et d'éléphants; que les rois des Gandarites et des Prasiens les y attendaient avec quatre-vingt mille chevaux, deux cent mille fantassins et six mille éléphants dressés au combat. [...]
[...] Le lendemain il s'avance aux bords du Pinare.( . ) [Alexandre] assemble les stratèges, les Ilarques et les chefs, des troupes auxiliaires : Rappelez-vous tous vos exploits et redoublez de confiance ; vainqueurs, vous allez attaquer des vaincus : un Dieu combat pour nous ; c'est lui qui a poussé Darius à quitter de vastes plaines, pour s'enfermer dans cet espace étroit ou notre phalange peut bien se développer, mais où le grand nombre de ses troupes devient inutile ; ils ne nous sont comparables ni en force ni en courage. [...]
[...] Granique et Issos (mosaïque). - Pourquoi ce surnom le Grand ? Car il a conquis tout l'Empire perse en quelques années. De son vivant il est déjà considéré comme un dieu. Comment Alexandre emprunte-t-il à différentes cultures pour étendre sa domination ? Alexandre, bien que macédonien, a reçu une culture grecque. Son maître fut le grand philosophe Aristote. Il veut succéder au roi perse Darius, en épousant sa fille. Il veut mélanger les cultures grecque et perse. [...]
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