Pour un Romain, le christianisme est une religion orientale qui naît en terre d'Israël qui est dirigée par les Romains et imprégnée de culture hellénique. Les chrétiens sont rassemblés dans de petits groupes isolés et, très vite, les Grecs leur donnent le nom d'ecclesia, un terme pris au vocabulaire juridique. En Grèce, ce terme désigne l'Assemblée des citoyens d'une cité. Dès leurs origines, les communautés chrétiennes présentent une conscience politique et les Eglises locales s'organisent avec d'abord les Eglises orientales implantées à Damas, Antioche et Césarée. En Occident, leur implantation se fait à Corinthe, Smyrne et Rome. Leurs institutions se dessinent à Rome et attirent méfiance puis haine de la part des Romains.
[...] La distinction est faite pur une raison fonctionnelle. Chaque chrétien remplit une fonction précise. Tous les chrétiens participent à la liturgie, mais certains y ont des responsabilités. Au 3e siècle, la distinction entre le clerc et le laïc passe dans le droit de l'Église. Un des pairs de l'Église, Tertullien, dit, en 220 que l'autorité de l'Église a établi une différence entre l'ordre et le peuple a. Les laïcs. Tout chrétien est d'abord un laïc. On devient chrétien par le baptême, qui est vu comme une régénération qui enlève les péchés. [...]
[...] Un clerc est ordonné alors qu'un laïc est institué. Les laïcs peuvent enseigner, gérer le patrimoine et participer à l'élection d'un évêque. b. Les clercs. Ce terme vient du Grec kleros, qui signifie héritage. Les clercs apparaissent au 4e siècle. En 394, Saint-Jérôme dit qu'ils sont appelés ainsi, car ils appartiennent à l'héritage du Seigneur En 313, Constantin accorde aux clercs l'immunité fiscale, car ils sont ceux qui ont reçu une ordination Le rite de la consécration ordinale est réalisé par un évêque. [...]
[...] Les persécutions cessent et le culte chrétien est reconnu par Rome. C. La reconnaissance du christianisme Rome reconnaît l'existence de cette religion et la reconnaît comme religion d'État La licéité du culte chrétien reconnue par Constantin. Au cours de l'hiver 312-313, Constantin se réunit avec l'empereur Licinius, à Milan. Ils y tiennent une série de conférences qui aboutissent à l'Édit de Milan, qui est la reconnaissance officielle du culte chrétien. Les biens confisqués sont restitués et une politique de tolérance est instaurée. [...]
[...] À partir de là, les communautés se développent dans la clandestinité, mais cela n'empêche pas le succès de la religion chrétienne. Toulouse est évangélisée et le mouvement d'expansion ne s'arrête pas. Au fur et à mesure qu'il s'implante, le christianisme s'organise. B. L'organisation des premières communautés chrétiennes Dès lors qu'ils vivent en communauté, les chrétiens se dotent de meneurs qualifiés, de docteurs, prophètes, pasteurs ou évangélistes. Ce sont des titres informels. À la fin du 1er siècle, le terme de laïc apparaît. [...]
[...] Dans les ordres majeurs, on trouve : Les évêques, qui sont les chefs de la communauté chrétienne sous le nom d'espiscopus L'évêque dispense le sacrement de l'ordre. Il rend la justice sur les membres de sa communauté, souvent très vaste et doit donc se faire aider pour la liturgie. Il est assisté par des prêtres. Les prêtres célèbrent les offices, confèrent le baptême et interviennent dans es différentes églises du diocèse. Ils se livrent à la prédication et vont permettre l'apparition des paroisses au Moyen Âge. Les diacres assistent l'évêque dans la liturgie et l'administration. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture