Caius Julius Caesar (en français Jules César) est né à Rome, sans doute en juillet 100 avant J.-C., d'une famille patricienne qui prétendait descendre de Iulus, fils d'Énée, et par là même de Vénus. Sa tante paternelle, Julia, avait épousé Caius Marius, l'homme nouveau, six fois consul et chef du parti populaire, ce qui lui voudra d'être l'héritier spirituel et politique de Marius. Ambitieux, mais à la mesure de ses capacités et de ses dons éblouissants, César apparut, vers l'année 65, comme un des principaux chefs du parti populaire. Dès l'année 69 av JC sans doute, il est élu questeur, ce qui lui assure un siège au Sénat, et il exerce cette fonction en Espagne.
[...] Et qui aurait même conduit à la mort de certains tribuns ? Cette mesure par laquelle le Sénat reconnaissait une situation d'extrême gravité à l'intérieur de l'État était donc la sanction punitive à l'encontre de toute la politique défendue par les populages et donc la politique défendue par César Si ces commentaires nous éclairent plus d'une fois sur la situation dans laquelle se trouve César lors du déclanchement de la guerre civile, il faut néanmoins prendre du recul et avoir une vision critique sur ce type de source. [...]
[...] Ils étaient chargés de protéger d'exécuter les décisions coercitives des magistrats. Ils ne pouvaient donc pas être assujettis à des individus autres que les magistrats supérieurs. Enfin, la ligne 18 rapporte que Les consuls, chose inouïe jusqu'à ce jour, sortent de la ville on ne peut qu'être surpris par cette déclaration que César considère comme d'incroyable, il faut néanmoins la noter et nous reviendrons sur cette considération dans une autre partie. On l'a vu Rome connaît en 49 une situation politique instable qui commence à plonger vers la guerre. [...]
[...] César fait silence sur les rapports qu'il recevait de ses partisans pour l'informer des décisions du Sénat. Comment César pouvait-il être informé de ce qui se passe à Rome alors qu'il était encore dans sa province ? On passe vraisemblablement que ses partisans à Rome le tenaient informer de la situation politique. Les lignes 18-19 les consuls, chose inouïe jusqu'à ce jour, sortent de la ville les consuls pouvaient sortir de la ville de Rome sans que cela fût inouï. [...]
[...] En réalité pour comprendre la situation de tumultus qui provoque la décision du Sénat de déclarer ce type de sénatus-consulte il faut se référer au chapitre 5. On observe également qu'il n'y a aucun renseignement temporel : pas de date précise, seulement des éléments vagues ce qui indique une difficulté à replacer chronologiquement les évènements. De ceci décolle alors l'incohérence faite à la ligne 57-59 pour le chapitre 7 quand il parle de la XIIIe légion présente avec lui à Ravenne il n'a pas le gros de la légion, car en hiver 50-49 elles sont dans des camps d'hiver loin de la Gaule Cisalpine. [...]
[...] César avait une façon souveraine de s'adresser à ses soldats. Il ne les courtisait à jamais, il était reconnaissant des actions victorieuses, mais plus il dépendait d'eux moins il le faisait sentir. Il fait simplement participer son armée à son discernement : il ne se contente pas de donner des ordres (d'ailleurs à regarder de plus près le chapitre 7 ne fait état d'aucun ordre), il sait convaincre subtilement. On s'aperçoit qui les instruit de la situation (le 27 : il rappelle leur fait part de ses réflexions dans les situations critiques. [...]
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