La procédure du recensement existe déjà à Rome avant qu'elle ne prenne la tête d'un vaste empire. Elle a lieu tous les 5 ans et les opérations se déroulent sous la responsabilité de deux magistrats, les censeurs. Elle sert à répartir les citoyens entre les cinq classes censitaires selon divers critères, en particulier celui de la fortune. Cette classification permet de partager entre les citoyens qui disposent des ressources nécessaires les charges civiles et militaires.
Le tributum, levée extraordinaire, arrêtée en 167 avec la victoire de Pydna, qui entraîne un afflux de richesse. Puis de nouveau en 43 du fait de l'état désastreux du trésor et annulé en 36 par Octavien. Le recensement a une autre visée. Il correspond à un processus d'enregistrement de déclaration qui détaille la situation familiale et financière pour connaitre les ressources en biens et en hommes à la disposition de l'Etat romain.
[...] Elle sert à répartir les citoyens entre les 5 classes censitaires selon divers critères, en particulier celui de la fortune. Cette classification permet de partager entre les citoyens qui disposent des ressources nécessaires les charges civiles et militaires. Le tributum, levée extraordinaire, arrêté en 167 avec la victoire de Pydna = afflux de richesse. Puis de nouveau en 43 du fait de l'état désastreux du trésor et annulé en 36 par Octavien. Le recensement a une autre visée. Il correspond à un processus d'enregistrement de déclaration qui détaille la situation familiale et financière pour connaître les ressources en biens et en hommes à la disposition de l'État romain. [...]
[...] Les chevaliers se voient confier les districts et sont subordonnés aux 1ers. Rang des censiteurs Le rang des chargés de mission est déterminé soit par la place de leur fonction dans le cursus soit par l'adjonction de l'adjectif consularis. Dans l'étude des cursus, la majorité des censiteurs sont de rang consulaire. Il n'y en que 3 qui sont de rang prétorien dont 2 qui ont reçu une mission particulière comme c'est le cas de C. Antius et P. Vitellius qui termine le recensement commencé par Germanicus de la Gaule en 16. [...]
[...] Mais elle peut être divisée en districts plus restreints, confiés à des fonctionnaires placés sous ses ordres. Les auxiliaires du censiteur (sous le principat) peuvent être choisis parmi les membres de l'état-major du légat ou parmi les officiers en poste dans la province. Ensuite à partir d'Hadrien, des chevaliers sont choisis par le prince et prennent le titre de procurator Augustii ad census accipiendos ou a censibus accipiendis. Le recensement des districts est confié à des chevaliers. Parfois certaines missions sont limitées à une cité ou regroupent plusieurs cités. [...]
[...] Dans certaines provinces les 1ers recensements ont lieu dès l'époque république comme l'atteste les Verrines de Cicéron pour la Sicile : un cens y a lieu tous les 5 ans et sert de base pour la détermination de l'imposition. Le gouverneur romain supervise l'opération et délègue l'administration à des censeurs locaux. Auguste : plusieurs documents témoignent de sa volonté de connaître les ressources de l'empire : en 23 il tombe très malade, il craint pour sa vie et confie à Calpurnius Piso un livre contenant l'inventaire des forces militaires et des revenus publics. À sa mort en 14 ap. [...]
[...] Les rapports entre censiteurs et provinciaux Documentation assez maigre. Dans la majorité des cas, les recensements ne semblent pas avoir entraîné de mouvements particuliers, mais tout de même quelques attestations de révoltes parfois violentes comme en Gaule en 12 av. Tite Live et Dion Cassius soulignent l'importance du refus du cens qui rend le système de lever de l'impôt plus efficace et donc plus oppressif. Ou encore en 48 ap. de discours de Claude transcrit sur la Table Claudienne de Lyon Les mouvements violents connus sont peu nombreux et arrivent au moment de l'incorporation d'une nouvelle province dans l'empire et du cens qui va suivre. [...]
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