Cours d'Histoire relatif aux celtes (gaulois). La première partie traite des origines et des localisations des Celtes, la seconde partie analyse la composition de la société gauloise. La troisième, quant à elle, étudie les activités des gaulois. De nombreux documents illustrent ce cours.
[...] Selon les régions, on enrichissait les terrains par le marnage, le chaulage et le fumier, employé partout, parfois mélangé à des cendres. Cependant, l'agriculture reposait, sans doute, également, sur la pratique de la jachère ou mise en repos des parcelles cultivées. L'agriculture, florissante, fournissait des céréales abondantes, plusieurs espèces de blé, l'orge, le millet, cultivés avec soin. Nous ne connaissons que peu de légumes, les oignons, le panais, mentionnés par Pline, les pois, les lentilles et les fèves retrouvés dans le sol lorrain. [...]
[...] On attachait une telle valeur à ces reliques qu'à aucun prix on n'acceptait de s'en défaire. Quelques faits d'armes : Vers 425, le roi des Bituriges (au centre de la Gaule, la capitale Avaricum était à l'emplacement de Bourges), Ambigat, décida d'envoyer en expédition une partie de son peuple, dont les hommes devenaient trop difficiles à gouverner et à nourrir en raison du nombre. Ses neveux, accompagnés des Volques, Boëns, Arvernes, Sénons (dont la capitale Agedincum était à l'emplacement de Sens), Eduens, Ambarres, Aulerques et carnutes, prirent deux directions : l'une vers la vallée du Danube (puis poussèrent jusqu'à Delphes en Grèce et en Asie mineure), l'autre vers l'Italie, c'est à la seconde que nous allons nous intéresser. [...]
[...] L'enceinte fortifiée ou murus gallicus était composée d'une alternance de pierres et de poutres en bois, perpendiculaires ou parallèles au mur, liées entre elles par de longues tiges de fer. De telles murailles, épaisses de plusieurs mètres, défiaient toute attaque exécutée à l'aide de béliers. Un de ces remparts parmi les mieux conservés actuellement se trouve à Murcens (Lot, près de Cahors) (cf. doc. 3). Les maisons étaient en bois dont le soubassement était en pierres sèches jointoyées d'argile. Elles étaient recouvertes de chaume, de forme rectangulaire ou parfois ronde (cf. [...]
[...] Une autre fête concerne les premiers jours de novembre : trois nuits successives en relation avec une communication de l'outre-tombe, c'est la fête de Samain (jour de l'an celtique, cette fête sera récupérée dans la Toussaint chrétienne). Les Gaulois avaient coutume de tenir les portes des maisons ouvertes durant la nuit, afin que les esprits soient libres d'entrer ou de sortir. Selon l'interprétation romaine des dieux gaulois, le Celte se riait de la mort, mais attachait une grande importance au devenir de son corps. Suivant les périodes de l'histoire gauloise, la pratique du tumulus (cf. IA2) était encore d'actualité, mais s'y ajoutait celle des bûchers (nécropole découverte sur la butte Sainte-Croix à Metz). [...]
[...] Les artisans Les Gaulois étaient réputés pour leur habilité manuelle. Excellents charrons, ils construisaient au premier âge du fer, des chars à quatre roues (cf. IA2), puis à partir du Vème siècle, des véhicules légers à deux roues. Véritable char de combat, la benna avait une caisse en osier. C'est en Gaule Belgique que furent inventées les premières moissonneuses (cf. IIIA). Charpentiers de navires, les peuples habitant au bord de l'océan, construisaient des vaisseaux robustes, capables de résister aux fortes vagues et aux tempêtes. [...]
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