Bataille de Siffin, 657, Al-Tabari, 829, 923, origines de l'Islam, Islam
Muhammad est né à la Mecque en 570 ou 571. Il reçoit entre 610 et 622 (révélations mécquoises) la révélation par le biais de l'Ange Gabriel et commence la prédication dans son village de la Mecque. Celles-ci rencontrent un succès évident, mais a aussi des réfractaires comme le clan Omeyyade d'Abû Sufyân qui le prit en chasse. Le prophète craignant alors pour sa vie, depuis la mort de son oncle Abû Talîb en 619 qui assurait sa protection jusque-là, est contraint de fuir à Médine, c'est ce que l'on appelle l'hégire en 622.
A Médine, Muhammad rencontre un franc succès et reçoit de nouveau des révélations entre 622 et 632 (révélations médinoises).
A sa mort en 632 Muhammad n'avait désignait aucun successeur, ni même la façon de le nommer.
[...] Mais c'est aussi à partir d'une remise en cause de l'élection du quatrième calife, Ali, que sont nées les deux grandes tendances : sunnites et shiites. Les premiers opposant à Ali, optent théoriquement pour un califat électif, tandis que les seconds partisans d'Ali, défendent le caractère héréditaire de la Magistrature suprême. [...]
[...] Ils ont aussi pour charge de délivrer à la communauté les révélations le plus fidèlement possible, telles qu'elles avaient été révélées et répétées par le prophète à ses compagnons dont les Rashidûn. De plus ils doivent gérer l'organisation morale et juridique de la communauté selon les directives contenues dans le Coran. Ali accède au califat en 657, il est le dernier Rashidûn ; pour lui depuis le début, il aurait été légitime de choisir un successeur filiale du prophète (vision shiite). Bien qu'il ne remet pas en cause la promotion d'Abû Bakr. Son entourage commence à s'échauffer lorsque Umar devient le deuxième calife. [...]
[...] Mais la partie ne s'arrête pas là. Les shiites se déclarent officiellement en tant que tel et constitue un nouveau courant à la mort d'Ali. Quant aux sunnites ils ne se désignent pas encore de la sorte. Mais ce courant est celui qui prend le plus d'ampleur et son essor avec les Omeyyades puis les Abassides. L'empire islamique s'étend de l'Indus (fleuve du Pakistan qui donne son nom à l'Inde) aux Pyrénées et de la mer d'Aral (lac d'eau salé d'Asie centrale) jusqu'au Yémen. [...]
[...] Al- Tabarî est né en 839 dans la province nord de l'Iran au Tabaristan, d'où son surnom d'Al-Tabari (qui vient du Tabaristan). Il est un des plus précoce et plus célèbre historien et exégète (qui mène des études approfondies sur les textes sacrés) perse du Coran. Musulman de tradition sunnite, il a passé l'essentiel de sa vie à Bagdad, écrivant tous ses ouvrages en arabe. Une quarantaine d'années après sa mort, ses ouvrages furent traduit par un savant Samanide (dynastie iranienne qui reprend le pouvoir après les conquêtes arabes de 819 à 1005) du nom de Al Bal'ami. [...]
[...] II- Les divisions institutionnelles Néanmoins, tous sont d'accord sur le fond du pouvoir spirituel et politique d'un califat. Il doit être basé sur l'orientation de la communauté religieuse et sur les conquêtes à réaliser afin d'étendre le territoire islamique. Al-Tabarî fait dire à Muâwiya (ligne Hommes de l'Iraq, si les habitants de la Syrie et de l'Iraq sont exterminés qui restera pour professer l'islamisme ? (la religion musulmane a été désignée autrefois en français par le mot islamisme, comme le judaïsme ou le christianisme). [...]
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