Bataille de Gaugamèles, Alexandre le Grand
Il s'agit d'un article portant sur la bataille de Gaugamèles. C'est un fait militaire décisif de la campagne menée par Alexandre contre l'Empire achéménide. Le document contient des cartes et des références.
[...] Il apparaît qu'une attaque de nuit pouvait avoir des résultats aléatoires. Arrien exprime son avis sur ce sujet en disant : 14 Cette marche de nuit avaient pour but de protéger les hommes de la chaleur de la journée L'avantage numérique de Darius, lors de la bataille d'Issos avait été restreint par la nature du lieu, cette observation se retrouve chez Arrien ( III « c'est que certains avaient convaincu Darius, à propos de la bataille d'Issos, que s'il avait le dessous, c'était à cause de l'étroitesse des lieux » Arrien, III Ibid., III Ibid., III Quinte-Curce, IV Plutarque, Alexandre, XXXI « Et, de mon point de vu, Alexandre a raisonné juste en ceci que, de nuit, que l'on soit suffisamment ou non préparé au combat, beaucoup de choses que se produisent contre toute attente peuvent faire chanceler les plus forts, et donner la victoire aux plus faibles, contrairement aux prévisions des deux camps. [...]
[...] » Bien qu'il soit difficile d'estimer exactement le nombre de morts de part et d'autres, Il est certain que les Perses ont subi de lourdes pertes. Alexandre pouvait être sûr que Darius ne serait plus à même de reconstituer une grande armée impériale perse37. Dans la foulée de sa victoire, Alexandre se rendit à Arbélès 38 dans l'espoir d'y intercepter Darius, malheureusement pour le conquérant, le Grand-Roi avait déjà fui. A titre de consolation les Macédoniens firent main basse sur le trésor perse qui comportait les bagages ainsi que le char de Darius et ses armes. [...]
[...] Parménion s'empare du camp des Perse. A la tombée de la journée, les Macédoniens établissent leur camp non loin des rives du fleuve Lycos 32. Au soir de cette victoire décisive, le bilan des morts restent difficile à mesurer. Selon Arrien : « Du coté d'Alexandre, les pertes se montaient à environ cent hommes, à plus de mille chevaux, qui moururent de leurs blessures ou des souffrances endurées dans la poursuite 33 » Du coté des Perses, la même source révèle que l'on peut dénombrer : « quelque trois cent mille cadavres barbares ; mais il y eut beaucoup plus de prisonniers que de tués34. [...]
[...] Ainsi, les soldats de la réserve : « tombèrent à l'improviste sur l'arrière des Perses, en tuèrent sur place un grand nombre, massés autour des bêtes de somme ; les autres lâchèrent pied et fuirent29. » Malgré la sauvegarde du camp, l'aile gauche commandée par Parménion demeure dans une situation très périlleuse. Le général n'a d'autre choix que de demander de l'aide à Alexandre. En apprenant, la nouvelle, le roi renonce à la poursuite de Darius pour secourir son aile gauche. Les Compagnons attaquent alors l'aile droite de la cavalerie ennemi composée par les Parthes, les Indiens et les Perses. [...]
[...] C'est un corps-à corps qui s'engage entre les deux formations de cavalerie et selon Arrien : « il n'était plus question de tirs de javelots ou de voltige, comme habituellement dans un combat de cavalerie, mais chacun faisait pression devant lui pour percer, considérant que c'était son seul moyen de salut ; il donnait et recevaient des coups sans compter, car il ne combattaient plus pour la victoire d'un autre, mais pour sauver leur propre vie. » Arrien, III Ibid., III Carte : Les dernières phases de la bataille de Gaugamèles. La mêlée est brutale et les pertes sont conséquentes : soixante Compagnons y laissent la vie 31. Néanmoins Alexandre et ses hommes parviennent à l'emporter. Les Thessaliens font preuve aussi de leur maîtrise au combat en repoussant le reste de la cavalerie perse. Une fois l'aile gauche entièrement soulagée, le reste de l'armée peut entreprendre la poursuite des fuyards et notamment de Darius. [...]
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