Invasions barbares, fin de l'Empire romain, chute de Rome, Wisigoths, Huns, peuples germaniques, acculturation, romanité, ostrogoths, Alamans, Gaule
Pour les historiens, la réflexion sur la fin de l'Empire romain constitue le drame historiographique par excellence. Deux positions s'opposent :
- Pour certains la fin du monde antique est la chute de Rome.
- Pour les autres, les fins du monde antique doivent être perçues comme une transformation du monde romain.
Jusqu'au XVIIIe siècle, les historiens ont considéré les migrations barbares comme des invasions, aujourd'hui les débats s'opposent encore entre incursion et migration. Pour certains les barbares seraient un facteur endogène de la chute de Rome (depuis le IIIe siècle, ils auraient fait partie du monde romain).
[...] Censés être les alliés de Rome, ils mentent et créent leur propre état barbare, c'est le premier état barbare d'occident. Vont suivre de nombreux peuples barbares qui vont s'installer dans tout l'Empire d'occident. Rome perd petit à petit du terrain sans parvenir à arrêter le flot de migration. Certains peuples vont obtenir le titre de fédérés, car ceux-ci collaborent avec Rome, néanmoins ces peuples se rebellent assez vite et revendiquent des terres en repoussant les Romains qui perdent en plus de leur territoire de la Gaule à l'Afrique, les greniers à blé de Rome. [...]
[...] Deux classes se distinguent : _ ce qui possède de la terre et de l'or (qui sont présents à la fois en ville avec des maisons romaines, mais aussi avec des terres en campagne). _ la plèbe qui ne subsiste que grâce aux dons des riches et aux dons de l'état. Des révoltes éclatent périodiquement, notamment en Gaules où participent des paysans, des brigands, des esclaves insoumis, des pauvres, des soldats déserteurs. L'arrivée des barbares est alors parfois perçue comme une délivrance. [...]
[...] La poussée extérieure, l'arrivée des Huns en Europe Les Germains qui sont devenus depuis plusieurs siècles des paysans vont rencontrer les Huns qui sont des cavaliers nomades se déplaçant au grès des ressources disponibles. « Ils errent çà et là sans foyer, sans lois, le Hun ne peut répondre sans dire là où es-tu ? » Les Germaniques sont incapables de résister et choisissent soit de demander l'asile à l'empereur romain soit de s'incorporer aux Huns. L'empereur romain balance et choisit d'incorporer les Wisigoths à l'empire. III. Les assauts barbares et l'effondrement romain En 368, l'armée romaine est écrasée par les Wisigoths à Angria. [...]
[...] Les barbares à l'assaut de l'Empire romain Pour les historiens, la réflexion sur la fin de l'Empire romain constitue le drame historiographique par excellence. Deux positions s'opposent : - Pour certains la fin du monde antique est la chute de Rome. - Pour les autres, les fins du monde antique doivent être perçues comme une transformation du monde romain. Jusqu'au XVIIIe siècle, les historiens ont considéré les migrations barbares comme des invasions, aujourd'hui les débats s'opposent encore entre incursion et migration. [...]
[...] Jusqu'au début du IIIe siècle. Les Germaniques ne sont plus que des petites tribus qui ont des difficultés à survivre avec Rome, de ce fait Rome ne les considère pas comme une menace. Ostrogoths = Goths de l'est Wisigoths = Goths de l'ouest Les Romains découvrent brutalement l'existence du danger barbare à partir de la fin du IIe siècle où les Goths organisent une poussée en écrasant les puissances romaines en absorbant les tribus germaniques déjà présentes. Par la suite dans les années 350-360 les Romains parviennent à repousser les Alamans et à se restaurer en partie. [...]
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