La ligue de Délos, constituée en 478 (après la Seconde Guerre médique), devient la principale force militaire grecque dirigée par Athènes. Dans le domaine militaire, il s'agit d'une alliance offensive et défensive contre les Perses, dont le premier objectif est la libération des Grecs d'Asie Mineure. Le fonctionnement de la ligue de Délos permet à la cité attique de se renforcer durablement au sein du monde grec.
[...] C'est durant ce conflit que l'emprise athénienne dans le cadre de la ligue de Délos se renforce. En 454, le trésor fédéral (des alliés de la ligue de Délos) est transféré de Délos à Athènes, sur l'acropole. Durant ce conflit avec les Spartiates, une alliance des cités du centre de la Grèce se met en place, mais en 446, Sparte et Athènes décident de jurer la paix de trente ans, c'est donc la fin de la Première Guerre. Cette paix de trente ans est un retour au statu quo, Athènes doit renoncer aux conquêtes qu'elle vient d'effectuer et les deux cités ennemies se reconnaissent mutuellement, Athènes avec la ligue de Délos en Égée, et Sparte avec la ligue du Péloponnèse dans la région du même nom. [...]
[...] Les Athéniens mènent des expéditions en Égypte et à Chypre ; en Égypte, elle se solde par un échec, à Chypre, les Athéniens remportent une victoire qui aboutit à la paix de Callias en 449 entre eux et les Perses, à la faveur des Athéniens car les Perses n'ont plus accès à la mer Égée. Les cités grecques d'Asie Mineure restent autonomes et la zone littorale d'Asie Mineure est démilitarisée sur une profondeur de 70km. Avec cette paix de Callias, la lutte contre la Perse prend fin, cet accord entre les Athéniens et les Perses a été respecté, permettant aux deux empires de se consolider. [...]
[...] A cette occasion, est imposée l'institution d'un prélèvement d'un impôt supplémentaire pour les alliés en faveur du trésor d'Athéna. L'attitude des alliés varie en fonction de leur adhésion voulue ou forcée, la moindre tentative de révolte est réprimée, comme celle de Naxos en 470, on en connaît trois autres : l'Eubée (Grèce centrale) en 446, lors de laquelle les terres des aristocrates sont confisquées, des Athéniens fondent des colonies, les habitants de Chalcis reconnaissent le pouvoir athénien. La deuxième est celle de l'île de Thasos au nord de l'Égée (465-463), motivée par des raisons économiques, les Athéniens avaient envoyé des colons en Thrace (région voisine) où ils avaient fondé la ville d'Antipolis pour exploiter les ressources naturelles, en particulier les mines d'or ; la révolte thasienne est à son tour écrasée, Thasos doit détruire ses murs, abandonner sa flotte, abandonner ses possessions en Thrace et payer des indemnités de guerre. [...]
[...] Athènes et son empire : la ligue de Délos La Ligue de Délos est l'héritière de la ligue hellénique ayant combattu les Perses, les Spartiates la quittant à cause de l'hégémonie athénienne. Le rôle prépondérant des Athéniens. La ligue de Délos, constituée en 478 (après la Seconde Guerre médique), devient la principale force militaire grecque dirigée par Athènes. Dans le domaine militaire, il s'agit d'une alliance offensive et défensive contre les Perses, dont le premier objectif est la libération des Grecs d'Asie Mineure. [...]
[...] Thémistocle est ostracisé et ce vainqueur de Salamine doit se réfugier en Perse ; quant à Cimon, qui a maté la révolte de hilotes après le tremblement de terre de 464, il est également ostracisé pour un moment d'Athènes. La ligue de Délos s'est transformée, d'une ligue de cités à l'archè (empire) dirigée par Athènes. La menace perse est définitivement écartée, mais dorénavant, les Athéniens exercent leur domination sur les autres Grecs, étant donné la disproportion écrasante des forces entre Athènes et ses alliés. En 469, Athènes incorpore par force la cité de Carystos, en Eubée, et autour de 470, les Athéniens écrasent la révolte de l'île de Naxos. [...]
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