Athènes, guerres médiques, Attique, Cylon, pisistratides, Saronique, monde mycénien, Médontides, Mélanthos, Codros, Médon, Hippoménès
La civilisation qui s'est épanouie du huitième au quatrième siècle av-JC dans le Sud de la péninsule balkanique et autour de la mer Égée est une de ces civilisations auxquelles les hommes font encore aujourd'hui référence. Les Grecs avaient conscience d'appartenir à une communauté (malgré des différences de dialecte) qui honorait les mêmes Dieux et se plaisaient aux mêmes jeux d'esprit et du corps. La Grèce était cependant morcelée en cités, qui constituaient des États autonomes parfois très différents les uns des autres.
[...] Le peuple athénien pensait alors que la tyrannie était un âge d'or, et que vivre à Athènes sous Pisistrate était vivre le règne de Chronos ». Dès la fin du règne des Pisistratides, la lutte reprend entre les aristocrates. Isagoras, proche du roi Cléomène, est plutôt favorable à un gouvernement aristocratique et est élu archonte en -508. Clisthène, lui, se concilie très rapidement la foule des Athéniens, ce qui lui permet de l'emporter sur Isagoras. Cependant, il se confronte à l'arrivée de Cléomène, appelé par Isagoras en renforts. Clisthène est alors exilé en même temps que 700 autres familles aristocratiques. [...]
[...] Ces premières monnaies en argent sont essentiellement ce qu'on appelle des didrachmes (qui ont la valeur de deux drachmes). Ces monnaies ont été appelées Wappenmünzen ce qui signifie « monnaie à blason ». La monnaie qui suit est le tétradrachme (qui a la valeur de quatre drachmes) qui apparaît sous Hippias, vers -520. Ces monnaies sont également décorées d'une gorgone sur le droit, et une tête de lion sur le revers. C'est à la fin du règne d'Hippias qu'apparaissent les pièces qui vont être usage pendant trois siècles, avec la tête d'Athéna sur l'avers et une chouette sur le revers. [...]
[...] Néanmoins, la ville d'Athènes s'installera à cinq kilomètres des côtes. Son noyau primitif sera constitué par un plateau rocheux aux parois abruptes, de 157 m de hauteur, qui en faisait une forteresse naturelle facile à défendre et qui permettait aussi une surveillance aisée de la plaine et de la mer. Ce point deviendra plus tard l'Acropole. Le destin d'Athènes fut assez lent à se dessiner, puisqu'il n'y avait pas grand-chose qui attirait l'homme dans cet endroit, si ce n'est les ressources en eau. [...]
[...] Il est attribué à la politique de construction des Pisistratides : c'est en réalité un simple enclos avec un autel où peuvent venir se réfugier les suppliants. C'est le point zéro de la cité athénienne. D'autres édifices sont construits, comme la fontaine de l'Ennéakrounos, au sud-est de l'agora (même si elle est placée également parfois au pied même de l'acropole). Cela montre l'importance qu'avait prise l'agora, où l'on venait s'approvisionner en eau. L'agora fut également un lieu de spectacles, notamment pour les concours des Grandes Panathénées. La Voie des Panathénées, près de l'agora, servait en effet de dromos, c'est-à-dire de piste de course pour les concours. [...]
[...] Strabon dresse une liste non exhaustive des villes ayant produit un héritage mycénien. Les Athéniens ont joué un rôle relativement mineur dans la guerre de Troie ; on sait qu'ils y ont envoyé 50 navires (ce qui est moins que les autres centres mycéniens). Les premiers indices d'un culte d'Athéna sur l'Acropole ne sont pas antérieurs au milieu du huitième siècle néanmoins ; l'Acropole n'a donc sous l'époque mycénienne, pas de fonction précisément religieuse. III. Athènes dans les légendes C'est dans le monde mycénien que plongent les racines du mythe athénien. [...]
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