Athènes, Perses, guerre des hoplites, suprématie d'Athènes, guerre du Péloponnèse
Guerre réalité très commune, fréquente. Cela ne veut pas dire qu'ils valorisent la guerre, mais la guerre est considérée comme tout à fait naturelle, et est inévitable pour la liberté et l'autonomie de la cité => idéal partagé par toutes les cités.
Fréquemment guerres avec cités voisines, esprit de compétition exacerbé « agon ». Tout à fait commun dans le monde grecque avec jeux olympiques, concours de théâtre, et guerres…
Pas anormal mais pas vu positivement pour autant.
Guerre est toujours du ressort de la cité, les soldats sont des citoyens, être citoyen implique de défendre sa cité. Pas de professionnels de la guerre, pas de chefs de guerre professionnels, les chefs de guerre sont des magistrats (d'abord archontes puis stratèges).
Guerre est omniprésente dans la culture grecque avec mythologie (dieux, cités, héros), théâtre, histoire. Aussi très présente dans le paysage grec avec murailles, tours de garde.
[...] L'origine des guerres médiques Difficile de faire la part légende/réalité. Source principale est Hérodote. Pour lui, c'est l'envoi par Athènes des 20 navires qui est à l'origine des guerres médiques. Pour les athéniens, guerre médique est point de départ de leur puissance ils ont intérêt à grossir le point de départ, à se valoriser (en disant les Perses viennent pour nous). Mais 6 ans entre 498 et 492 pourquoi si navires pt de départ Darius n'intervient pads avant ? En 492, Perses dans politique d'expansion, surement guerre médique fait seulement partie de cette pol, et non pas une vengeance envers les athéniens. [...]
[...] Ce n'est qu'en été 490, qu'expédition militaire perse : passent par les Cyclades, par l'île d'Eubée. Au lieu de débarquer sur plaine d'Athènes, débarquent sur plaine de Marathon d'où sont originaires les pisistratides. Les hoplites athéniens renforcés par quelques soldats de la cité de Platées se mandent au combat quasi que des athéniens ! Avaient envoyé message aux spartiates pour demander aide, ceux-là arrive le lendemain. Athènes fait donc face seule, elle en tire une gloire et un prestige énorme. [...]
[...] Ex : Lysandre pour les spartiates. Les sièges de ville : pas nouveau mais se démultiplient dès 431 (première année de guerre du pélop) spartiates envahissent l'Attique, s'attendent à ce que les athéniens viennent se battre dans la plaine, mais Périclès isole la cité dans les murailles de la ville, se protège derrière les fortifications (Asthy + port du Pirée). Périclès considère que richesse de la cité n'est plus la Chora mais l'empire ; nombreuses contestations, Périclès perd stratégie mais est rappelé. [...]
[...] Ce succès est aussi une question à quoi va servir la ligue de Délos après la paix ? faut-il la conserver ? Les dissensions dans la ligue débutent avant la paix, mais s'accentue avec celle-ci. Athènes devient de plus en plus sévère face à ses alliés pour maintenir son hégémonie puis sa domination. L'évolution vers l'empire Assez rapidement, certains nombre d'alliés d'Athènes se rendent compte que l'alliance supposée être égalitaire et libre l'est de moins en moins. 470-469 : cité de Naxos demande à sortir de la ligue (montants à verser trop élevés) : cité de Thassos demande elle aussi à partir (en Thrace, possède mines qu'Athènes s'approprie peu à peu). [...]
[...] Séparation radicale des grecs et des barbares : unité des grecs et infériorité des barbares, barbare devient mot très péjoratif : haine de la royauté, de ceux qui ne parlent pas grecs. Concept de cité sort grandi de l'affrontement. Barbares peuples cruels, non-civilisés, barbare destiné à être vaincu et dominé. Athènes se veut désormais être la cité qui est capable de prévenir tout retour éventuel des perses, a montré qu'elle était valeureuse, qu'elle ne pensait pas qu'à elle-même. C'est pour elle une justification à l'hégémonie veut être première cité. Mais Athènes ou Sparte ? [...]
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