Athènes, guerre du Péloponnèse, analyse, fait, cause, tyrannie des Trente, guerre de Décélie, coup d'État oligarchique de 411, démos, tentative de paix, guerre d'Archidamos, Sparte, Ligue du Péloponnèse, Ligue de Délos, Thucydide, Xénophon, affaire de Corcyre, affaire de Potidée, décret de Mégare, Nicias, Cléon, bataille de Mantinée, Thèbes, stracisme d'Hyperbolos, expédition de Sicile, bataille d'Aigos Postamos, démocratie, Cléophon, Mystère d'Éleusis
Derrière Athènes et Sparte qui s'affrontent, un grand nombre de cités s'affrontent également. En effet, la Ligue du Péloponnèse regroupe beaucoup de cités. Néanmoins, à côté de cela, des cités sont neutres comme Argos, Corcyre, mais sont tout de même impliquées dans ce conflit. C'est une guerre avec des retournements d'alliances, une quantité de petites guerres, des associations de cités qui peuvent se faire la guerre entre elles.
De 446 à 431, Athènes consolide son emprise sur la Ligue de Délos. Durant cette même période, à l'extérieur de l'empire athénien, l'expansion athénienne soulève des oppositions que petit à petit Sparte doit prendre en compte. Ainsi, l'expansion athénienne dépasse une certaine limite, provoquant le déclenchement de la guerre.
Thucydide est incontournable, même si son oeuvre est inachevée, puisqu'elle s'arrête en 411. Néanmoins, le relai est pris par Xénophon, qui raconte la fin de la guerre du Péloponnèse (les helléniques). De plus, Thucydide est exilé et se retrouve dans la partie occidentale du monde grec. L'oeuvre de Thucydide analyse la guerre du Péloponnèse et analyse les faits et les causes.
[...] Cependant, il retourne sa veste et s'enfuit à Sparte, où il donne des idées aux Spartiates. En effet, il dit qu'il faut aider Syracuse à se défaire des Athéniens. C'est ce personnage qui suggère la troisième phase de guerre, c'est-à-dire l'occupation de l'Attique par les Péloponnésiens. Athènes envoie en 413 des renforts, à savoir 73 trières avec hoplites. Cependant, cela tourne au désastre, car les stratèges ne sont pas capables de prendre une décision. Ainsi, c'est une grande bataille navale perdue par Athènes, où les Athéniens prisonniers sont exécutés. [...]
[...] On peut citer Protagora ou Gorcias. Ils interviennent dans ces relations grâce à la dialectique et à la rhétorique, avec l'idée de démontrer. Ces sophistes amènent des règles qui permettent de persuader. En effet, ils mettent en relativité les lois de la morale, de la justice. De plus, ils sont sur le plan religieux plutôt tiré vers le plan de l'agnosticisme et offrent les outils oratoires à tous types de critiques ou de justifications. Ces sophistes sont mal vus dans l'Athènes du Vème siècle. [...]
[...] Cette cité est neutre, car elle n'appartient pas à la Ligue de Délos ni à celle du Péloponnèse. Pour Athènes, ce conflit lui permet de s'installer à l'Est du Péloponnèse. Cependant, Athènes fait tout pour ne pas rompre l'alliance avec Sparte. Ainsi, elle envoie de l'aide à Corcyre sous le commandement de Lakedaimonos, fils de Cimon. Cependant, Corinthe voit cela comme un affrontement, et pense qu'Athènes rompt la paix de trente ans. Une bataille navale s'engage alors, Corcyre arrive à prendre le dessus sur Corinthe grâce à Athènes. [...]
[...] Cependant, il se fait concurrencer par Hyperbolos. Ce personnage est du côté de la démocratie, mais une démocratie qui frise la démagogie. Cette opposition se solde par l'ostracisme d'Hyperbolos en 418-417. Ainsi, Alcibiade à la faveur des Athéniens. Ce dernier est pour la poursuite de l'impérialisme. L'affaire de Mélos est un témoignage de l'impérialisme à outrance d'Athènes. Néanmoins, c'est quelque chose de secondaire au niveau de la guerre du Péloponnèse. Il s'agit d'une affaire interne à la Ligue de Délos. [...]
[...] L'analyse de Thucydide comme quoi Athènes a de l'argent, est vraie, car jusqu'au bout la cité peut reconstruire des flottes. Il y a trois nouveautés qui apparaissent dans le déroulement des opérations. D'abord, les Spartiates occupent désormais l'Attique. En effet, ils fortifient cette position d'où ils mènent des attaques perpétuelles. De plus, ils maîtrisent aussi les mines du Laurion et une grande partie des esclaves qui travaillent dans ces mines et qu'ils enrôlent dans leur camp. De même, Sparte devient une puissance navale, un effort maritime qui rend sa victoire finale disproportionnée par rapport à sa puissance militaire réelle, qu'elle n'aurait pas eue sans l'aide des Perses. [...]
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