L'armée romaine était nationale, non permanente. Elle est composée de citoyens. Ce n'est pas une armée de métier, non professionnelle, mais qui a permis de conquérir un vaste territoire. La force de cette armée réside dans le fait qu'elle est composée de citoyens, ce sont des hommes qui se battent pour leur patrie et non pour l'argent. Ils ne constituent pas une petite troupe, c'est une armée nombreuse, qui s'alimente dans le corps des citoyens, et qui peut faire face éventuellement aux défaites en y remédiant grâce à de nouvelles troupes et au nombre de son armée. Les soldats sont des citoyens : les institutions militaires sont fortement liées aux institutions civiles : à travers le recrutement, l'organisation et enfin le rôle de l'armée au sein de la société (...)
[...] A partir de Camille, il y a des changements, modification de recrutement. On ne fait plu vraiment le lien entre la fortune et la place dans l'armée. Au moment de la deuxième guerre punique, extrêmement difficile, les romains doivent avoir à disposition davantage de soldats. Les prolétaires, qui d'habitude ne participent pas au combat, l'on abaisse le cens pour leur permettre de les accueillir au sein de l'armée. Une base plus pauvre pour alimenter l'armée. Dernier changement, à l'époque de Marius, 107-106 : ouverture de l'armée à tous les volontaires, les prolétaires vont être attirés par le butin. [...]
[...] l'armée romaine Le recrutement L'armée romaine était nationale, non permanente. Elle est composée de citoyens. Ce n'est pas une armée de métier, non professionnelle, mais qui a permis de conquérir un vaste territoire. La force de cette armée réside dans le fait qu'elle est composée de citoyens, ce sont des hommes qui se battent pour leur patrie et non pour l'argent. Ils ne constituent pas une petite troupe, c'est une armée nombreuse, qui s'alimente dans le corps des citoyens, et qui peut faire face éventuellement aux défaites en y remédiant grâce à de nouvelles troupes et au nombre de son armée. [...]
[...] Le fonctionnement du commandement : - subalterne : le centurion, dirige une centurie. On choisit le centurion en le distinguant de son mérite, s'il a bien combattu. Il peut y avoir une forme de progression et donc une carrière militaire qui s'ouvre. C'est la première forme de reconnaissance du légionnaire de base qui peut progresser selon ses mérites qu'il a obtenu au combat. Mais il ne peut pas atteindre le haut commandement qui appartient aux classes les plus riches. - Le haut commandement : le tribun militaire, dirigeant une cohorte, puis au dessus l'on a le préfet (dirige la cavalerie ou de troupes auxiliaires), puis les questeurs (magistrats), qui ont en charge les questions de finances en rapport avec l'armée ; au dessus d'eux viennent les légats qui sont d'anciens magistrats, servant de liaison au sein de l'armée ; enfin il y a au sommet de cette hiérarchie, les imperatores, soit les consuls ou les prêteurs, soit les anciens consuls ou anciens prêteurs : ce sont eux qui commandent l'armée. [...]
[...] Au départ aucun lien entre les deux, la militia combat dans un même sens pour la patrie. Mais avec les réformes de Marius, c'est la professionnalisation de l'armée, l'appât du gain : ce qui explique que les soldats se battent pour un partie politique bien précis. C'est alors un corps divisé à la solde des généraux pour défendre des intérêts partisans, et non plus des intérêts de la patrie. L'armée romaine est nationale, non permanente, et non professionnelle, qui a su s'adapter dans son organisation, dans son recrutement pour permettre des conquêtes. [...]
[...] L'équipement de l'armée : A la base, le soldat romain a un armement hoplitique : bouclier, casque, armure particulières au monde grec. Les romains vont beaucoup emprunter à leurs adversaires des techniques de leur armement. Pour eux c'est une force d'avoir su faire évoluer l'équipement de l'armée. C'est par la confrontation avec les armées adverses qu'ils peuvent tester la qualité de l'armement. A l'origine, chacun devait payer son armement, ce qui explique les différences entre les classes les plus riches et les classes les plus pauvres. [...]
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