Armée, République romaine, service militaire, Auguste, vie militaire, Rome
L'armée est identifiée à la légion, ce qui est trop restrictif, car il y a aussi les corps auxiliaires (numeri) et la flotte. Au départ, la légion n'est pas distincte du corps civique, car en théorie tout citoyen est soldat. Idée que la légion est le peuple en arme (théoriquement). Les divisions censitaires du corps civique se retrouvent dans l'organisation du corps de l'armée. Les 5 classes correspondent à leur capacité d'armement puisqu'ils s'équipaient à leur frais. Ils participent à la guerre et à la politique en fonction de leur revenu. Les plus pauvres, les prolétaires, ne participaient pas non plus à la guerre. Ceci dit, à la fin de la République, il y a des modifications sociales dans l'armée sous la pression des guerres étrangères et on engage tous les volontaires (loi de Marius en 107). Aussi, la durée du service s'allonge et les volontaires se professionnalisent -> l'armée devient une armée de métier. Le service militaire reste obligatoire pour ceux qui veulent faire une carrière équestre ou sénatoriale. L'obligation du service militaire n'est pas dans la loi, mais est consubstantielle à la cité.
[...] Un centurion gagne 17 à 21 fois plus qu'un légionnaire. Le centurion primipile (1centurie 1 cohorte) gagne S/an. Ceci dit, il faut déduire de la solde la retenue légale pour l'équipement et l'alimentation (20 à 30% de la solde). Parfois, des officiers supérieurs paient les subalternes pour se dépatter de certaines tâches. Enfin, il y a les revenus exceptionnels comme les primes de démobilisation (12 000S sous Auguste) et payé par un impôt spécial, le 20ème des héritages. →→ Etre soldat élève le niveau de vie et met à l'abri de l'insécurité. [...]
[...] JC Dès la seconde guerre punique, on voit un nouveau type de soldat du au fait de la durée et de l'éloignement des conflits. L'armée se professionnalise, l'appât du gain joue un rôle important. Avec Marius en 107, la composition de l'armée change, cette mesure aurait été soit pour combler le manque des gens riches, soit pour remercier ces électeurs. Dès le Ier siècle, le volontariat suffit. Officiellement, la conscription obligatoire n'est pas abolie. Le temps moyen du service augmente autour de 10ans. La composition change aussi avec beaucoup d'italiens ruraux → la guerre devient une fin en soi. [...]
[...] La mobilisation des plus pauvres est très rare. Ceci dit, le cens minimum a diminué au cours du temps • - 214 : de à 4000 sesterces • - Sous les Gracques : sesterces Marius en 107 n'est que l'aboutissement de tout cela. Le citoyen peut servir de 17 à 60 ans. • - 17- 46 ans : Juniores • - 46-60 ans : Seniores • - Plus de 60 ans : plus aucune obligation militaire. Il n'y pas d'armée permanente à Rome jusqu'à la fin du IIème siècle, mais l'absence de guerre est rare. [...]
[...] En plus de la légion, les alliés fournissaient des troupes auxiliaires. •200-168 : Environ 10 légions par ans. Entre la légion et les troupes auxiliaires, environ 10% de la pop mâle adulte est prélevée et le service durait en moyenne 7ans. a. Equipement, solde et butin L'armée censitaire suppose que les citoyens sont aptes à s'équiper eux- mêmes. De plus, ils sont censés pourvoir à leur subsistance pendant la campagne. Ceci dit, dès 122, le système de la solde est MEP et l'équipement est fourni mais déduit de la solde. [...]
[...] L'intérêt pour ces pérégrins (auxiliaire ou dans la flotte) c'est l'obtention de la citoyenneté romaine. En Egypte, beaucoup s'emploie comme rameur pour avoir la citoyenneté. A la fin du service, si l'on a l'honesta missio, on obtient la citoyenneté romaine et le droit de mariage légitime. Dès 140, cette citoyenneté n'est donnée aux enfants qui pour ceux qui sont nés après la fin du service du père soldat. Aussi, obtention d'une prime de démobilisation et d'un lopin de terre. En 212, tout le monde obtient la citoyenneté mais les auxiliaires subsistent. [...]
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