Archéologie spatiale, Antiquité, Raymond Chevalier, photographie aérienne, Google earth, prospection par observation, archives, site archéologique, vestiges, traitement des données, étude paléo-environnementale, carte IGN, plan cadastral, Paléolithique, Néolithique
Le site archéologique se définit comme le lieu de centre de données du travail archéologique.
Il se présente sous 3 formes :
- Le site présent, mais inconnu, potentiellement exploitable (potentiel inconnu).
- Les sites disparus, car ils sont totalement fouillés. La fouille est un procédé destructeur.
- Le site en cours d'étude.
[...] L'apparition des indices se fait en fonction de l'évolution des sols. Mais les surfaces au sein desquelles la probabilité d'indice est la plus forte sont les champs labourés. À partir de 1920, il y a une automatisation de l'agriculture qui se met en place. Le mouvement des sols favorise les découvertes archéologiques. Pour pratiquer ce genre d'archéologie, il suffit juste de marcher. On cherche les indices visibles. L'avantage de cette méthode, c'est qu'il s'agit d'une méthode qui n'est pas destructrice. [...]
[...] L'humidité reste plus longtemps au niveau des fossés, des constructions, de la compositions des structures souterraines (tout ça pour des pots enfouis). On parle alors d'indices maculiformis. Ces indices ont la particularité de se révéler le matin, avec la rosée et le brouillard. On observe également les évolutions en fonction de la neige, des vents . Anomalie pédographiques. De ce que j'ai compris c'est l'analyse des teintes des sols. Il y a différentes méthodes pour repérer un site. La recherche dans les archives écrites. [...]
[...] Prospection par observation Les indices utilisés dans la prospection aérienne sont : Analyse photographique. On observe les contrastes dans la croissance des plantes, de l'enracinement de la végétation, en fonction de sa nature (mais, blé . ) et de son développement géographique. Également on observe les contrastes d'humidité (si présence de fossés comblés, herbe plus verte (weed verte = temple grec) Analyse des traces sur le sol. On observe alors les différences hydrographiques. Après les pluies abondantes, cela change la couleur du sol en fonction de sa nature et de s'il y a des sites archéologiques en dessous. [...]
[...] Comprendre la place des sites dans leur environnement déterminer leurs relations dans l'espace et le temps Paysages idéals : immensités désertiques, uniformes et dégagées. espaces ouverts sans couverture végétale Zones urbaines : comparaison plans cadastraux Traitement des données collectées Photographies obliques = déformation du paysage Redressement manuel : procédé graphique simple Redressement informatique Mise en relation avec les méthodes d'analyse de photo-interprétation, de carto-interprétation et de paléoenvironnement Photographies aériennes verticales : parcellaires ruraux/urbains, tracés de voies, anciens cours d'eau, différentes phases d'expansion . [...]
[...] Il retrace l'activité des villes et des campagnes dans différents pays méditerranéens (Tunisie, Italie, France . À la suite de toutes ces avancées, au milieu du XXème siècle, la France va faire l'objet de survol archéologique sur la quasi-totalité du territoire. En 1951, on trouve un peu partout ces missions archéologiques. À la tête de tous ces archéologues, on trouve Raymond Chevalier (chevaleresque), qui rédige "France from the air" en 1971. Bref, cette archéologie a permis de répertorier des milliers de sites, pas encore fouillés. Les vols actuels permettent de compléter les données déjà récoltées. [...]
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