Athènes, Sparte, Thèbes, hégémonie, guerre, Péloponnèse
Athènes est vaincue par Sparte lors de cette guerre et le traité de paix prévoyait qu'Athènes devait abattre ses murailles et renoncer à sa flotte.
Au milieu de l'année –404, ce produit un coup d'État oligarchique qui porte au pouvoir 30 personnes que l'on appelle les 30 tyrans et cette commission va se maintenir jusqu'en –403. Très vite, celle-ci se divise entre les radicaux et les modérés et peu à peu elle va se radicaliser et se couper de l'opinion. Les radicaux vont même éliminer les modérés et ils vont même faire une oligarchie extrémiste.
[...] Dans la mentalité grecque, la guerre du Péloponnèse n'a pas remis en cause l'hégémonie des cités et donc cela va conduire à de nouveaux affrontements. II. Sparte, le vainqueur vaincu Sparte, c'est le grand vainqueur de la guerre du Péloponnèse. À cette époque, elle n'a jamais connue autant d'admiration et même de la part des plus connus comme Platon et Xénophon. Mais dans la réalité, tout le mécanisme de sa décadence est à son terme ou en train de se développer. [...]
[...] Les Hypoméiones : On suppose que ce sont des citoyens déchus de leur citoyenneté spartiate car soit ils ont fui les champs de bataille soit ils n'arrivaient plus à maintenir leur statut en payant sa part lors des banquets collectifs. Tous ces gens vivent de plus en plus mal la domination des citoyens de plein droit. De plus, leur nombre diminue de plus en plus et donc il y a en moins pour contrôler les populations remuantes. Exemple : La révolte de Cinadon en -397 mais il y a aussi des révoltes d'hilotes. Donc Sparte devient une société de plus en plus inégalitaire et cela même au sein des citoyens de plein droit. III. [...]
[...] Les derniers survivants des radicaux s'enferment dans une forteresse au fond de l'Attique mais ils sont tués en –401. Cette liquidation va tenir lieu d'épurement. En on proclame un armistice général donc ce qui a eu lieu dans le cadre du coup d'État est pardonné. De plus, une loi est proclamée qui interdit de demander réparation ou condamnation pour ce qui s'est passé. (C'est une sorte de réconciliation générale. Il y a de rares exceptions : Lysias est un métèque qui fait un métier rémunérateur, il est LOGOGRAPHE. [...]
[...] On va formaliser la distinction entre le nomos (pl. nomoï) et pséphisma (pl. pséphmate). L'ecclésia est hors du coup mais elle n'est pas dissoute donc elle garde sa fonction de voter les décrets mais pour les lois, il va y avoir une procédure en deux temps. Si le projet est approuvé par l'assemblée, il n'est pas adopté pour autant puisqu'il va passer devant un certain nombre d'héliastes. On en prend et ce grand jury va être appelé les nomothètes ceux qui instaurent les lois) donc ils prêtaient serment de respecter les lois athéniennes ainsi ils devaient réfléchir en fonction de ce qui est déjà fait donc en fonction judiciaire. [...]
[...] Cet examen des lois est typiquement athénien puisqu'on va soumettre les lois à la docimasie tous les citoyens élus doivent satisfaire à un examen contradictoire pour prouver qu'il peut exercer la fonction). Après l'examen, on vote pour savoir si on intègre ou non la loi. Il y a donc une des assemblées qui est hors du coup : l'ecclésia car c'est dans celle-ci que l'on a voté les lois les plus catastrophiques comme l'expédition de Sicile. Ainsi, le peuple se méfie de lui-même. [...]
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