La République romaine rentre dans une terrible agonie suite à l'assassinat de Jules César en mars 44 et connaît une période de décadence qui pourtant résout une crise majeure qui ronge la République depuis déjà bien longtemps, à savoir la guerre civile.
Si la dictature de César est stoppée de même que le cycle des guerres civiles qui a vu s'opposer de grands personnages comme Marius et Sylla ou encore César et Pompée, cette période où Antoine et Octave finissent d'achever la République débouche sur un nouveau type de régime pour Rome (...)
[...] Pensant Octave quasiment inoffensif, les patres lui apporte leur soutien contre Antoine, nouvelle erreur, ultime bataille au sein de la République romaine. La disparition de César et l'irruption d'un héritier Dictateur depuis 46 après son triomphe sur ses derniers ennemis, les derniers pompéiens retranchés en Afrique, il partage aussi le consulat en 44 avec Antoine, un de ses fidèles allié dans les plus grands honneurs comme son portrait gravé de profil dans les pièces de monnaies romaines tel un roi hellénistique. [...]
[...] Un faux rapprochement a lieu entre Antoine et Octave à la suite d'un mariage, le premier épousant la sœur du second dénommée Octavie. Un problème venait encore interférer dans les relations des deux hommes à savoir Sextus Pompée qui bloquait le ravitaillement de la Ville, auquel furent donné la Sicile et la Sardaigne marquant la fin des troubles pour un temps limité III] Les entreprises des deux hommes et la victoire finale d'Actium Le calme rétablit, tout aussi apparent que relatif fut-il, les deux héritiers césariens pouvaient alors poursuivre leurs œuvres, notamment pour Antoine qui s'embarqua de nouveau pour l'Orient s'imposant ainsi véritablement comme le successeur de César. [...]
[...] Antoine disposait quant à lui d'une armée en Campanie qu'il mit au profit du Sénat mais sa jeunesse n'affolait pas plus que cela le consul. Cicéron obtient un étrange droit pour le fil adoptif de l'ancien dictateur, soit un commandement spécial pour sauver un des meurtriers de son père ! Le Sénat se dresse ainsi contre Antoine et la guerre de Modène éclate à la suite de laquelle Antoine vaincu se retire en Provence. Les deux consuls sont tués tandis qu'Octave s'empare de Rome et s'y fait élire consul avant d'entreprendre des négociations avec le fils de Jules César. [...]
[...] Le pouvoir suprême de la République romaine est donc partagé en une sorte de dictature collégiale. Dès lors la politique de Clémence appliquée par César à l'encontre de ses ennemis fut totalement effacée par des listes de proscription décapitant l'ensemble de l'opposition jusque dans l'enceinte du Sénat dans laquelle avait péris Jules César. La politique fut extrêmement rude et très sanglante puisque 300 sénateurs furent condamnés de même que deux milliers de chevaliers et peu nombreux sont ceux qui en échappèrent si ce n'est par la mort volontaire à l'image de Cicéron qui se fit égorger. [...]
[...] C'est donc l'héritage laissé par Jules César après sa mort violente dans le Sénat qui mit un terme à la République romaine via son fils adoptif. Celui- ci pourtant très jeune et inexpérimenté lors du legs de César a su défendre ce qui lui était de droit malgré l'opposition d'un grand général romain fidèle de Jules César ayant quant à lui une grande expérience. Ainsi comme son père l'avait fait, il constitua un triumvirat, qui à l'éviction d'un des membres, à savoir Lepidus, opposa les deux hommes restant dans un combat mortel finalement remporté par le fils de César tel César contre Pompée ! [...]
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