"La Grèce dominera le monde, mais pour cela, elle aura besoin d'un roi qui sache gouverner comme un dieu et ne soit soumis à personne, pas même à la loi".
C'est ainsi qu'Aristote, précepteur d'Alexandre voyait le destin de la Grèce et surtout Alexandre, futur Roi d'un Empire. Le document que nous avons à étudier est un extrait d'un texte littéraire écrit au Ier siècles av J.C par Diodore de Sicile. Cet historien et chroniqueur grec du Ier siècle av. J. C. est né à Agyrium en Sicile. Après avoir visité les contrées d'Europe et d'Asie ainsi que l'Égypte, il s'établit à Rome. Il laissa une œuvre considérable, l'une des plus riches d'informations sur l'Égypte antique, la Grèce antique et la Rome antique : la Bibliothèque historique. Cet ouvrage rédigé en grec se compose à l'origine de 40 livres dont il n'en reste aujourd'hui que 15. Cette histoire universelle, c'est-à-dire qui s'attache à une histoire de l'humanité dans toutes les aires géographiques connues, couvre une vaste période, du commencement mythologique du monde jusqu'à Jules César. Ici, cet extrait fait partit du livre XVII et XVII du tome 5, il narre la première conquête d'Alexandre après être devenu Roi. En effet, Alexandre naît à Pella, en 356 avant J.-C. Il est le fils du roi de Macédoine Philippe II et d'Olympias, une princesse d'Epire. Très vite, Philippe II prépare Alexandre à lui succéder. Il confie son éducation au philosophe Aristote et lui assure une solide éducation militaire. En 336 av J.C, Philippe II est assassiné, Alexandre alors âgé de 20 ans devient le nouveau Roi de Macédoine et doit dès cet instant prouver sa valeur en écartant les divers prétendants au trône. Dès lors, le nouveau roi de Macédoine remplace son père à la tête de l'expédition en Orient et part à la conquête de l'Asie mineure en allant défier Darius III, le basileus. Pour ce faire, il se rend à Corinthe, où il se fait reconnaître, conformément au pacte de 338, chef des contingents de la ligue chargés de l'expédition d'Asie.
[...] En effet, Alexandre naît à Pella, en 356 avant J.-C. Il est le fils du roi de Macédoine Philippe II et d'Olympias, une princesse d'Epire. Très vite, Philippe II prépare Alexandre à lui succéder. Il confie son éducation au philosophe Aristote et lui assure une solide éducation militaire. En 336 av J.C, Philippe II est assassiné, Alexandre alors âgé de 20 ans devient le nouveau Roi de Macédoine et doit dès cet instant prouver sa valeur en écartant les divers prétendants au trône. [...]
[...] Quand il quitte sa terre natale au printemps -334 pour son expédition en Asie, c'est pour ne jamais y revenir. Ainsi, nous pouvons nous demander en quoi cet extrait nous montre-t-il la future hégémonie de l'Empire grec et de la puissance d'Alexandre le Grand ? Tout d'abord, nous verrons à travers le périple d'expédition, le déroulement et la préparation de celui-ci puis dans un deuxième temps, nous aborderons le fait que pour mener à bien cette expédition, Alexandre a bien préparé son armée et enfin dans une deuxième partie, nous étudierons que cette future victoire au Granique était prédite par les plus hautes instances à savoir la déesse grecque Athéna. [...]
[...] Alexandre se tient à se rendre maître et c'est ce qu'il se déroulera ensuite puisqu'après sa victoire au Granique, cette victoire lui ouvre les portes de l'Asie Mineure et la première d'une longue série de victoires macédoniennes contre les Perses. Le futur empire d'Alexandre le Grand dont il rêve, sera un des plus grands empire jamais connu et ce, grâce aux conquêtes : les empires ne se conservent que comme ils s'acquièrent, c.est-à-dire par la vigueur, par la vigilance et par le travail. (Louis XIV). Bibliographie : MIOT DE MELITO André-François, Diodore de Sicile, Bibliothèque historique, Volume Paris. PENDRIEZ Nicolas, La politique impériale d'Alexandre le Grand, Histoire d'une expérience, Aix-en-Provence DROYSEN GUSTAVE Joseph, Alexandre le Grand, Flammarion, 1985. [...]
[...] Après être arrivé en Asie Mineure, Alexandre fit une exacte revue des troupes qui l'accompagnaient (l.5). Ce dénombrement ne peut pas être vérifié. Cependant, si on considère qu'Antipater, régent durant l'absence d'Alexandre, a sous ses ordres cavaliers et fantassins, les effectifs au départ de l'expédition d'Asie sont donc réduits (l.12). L'armée est repartie en quatre troupes commandées par Parménion, Callas, Erigyios et Cassandros. La troupe de Parménion, général macédonien sous Philippe II et sous Alexandre commande environ pour l'infanterie macédoniens alliés et mercenaires (l.6 à 13). [...]
[...] Il assure au monarque que dans un grand combat de cavalerie, il remporterait une victoire remarquable, surtout si la fortune lui permettrait d'engager l'affaire dans les plaines de Phrygie, et il ajouta à cette prédiction qu'Alexandre, combattant en personne, tuerait de ses propres mains un des chefs des plus illustres de ses ennemis. Le prêtre affirme que ces présages étaient envoyés par les dieux et particulièrement par Athèna. Il était donc nécessaire pour Alexandre, acceptant avec joie les augures favorables que lui annonçait le devin de remercier Athéna. Pour cela, il fit un brillant sacrifice (l.18). [...]
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