Cyrus unit les Mèdes et les Perses au milieu du VIème siècle sous son autorité. L'Empire perse sera agrandi et mieux organisé par Darius (522-486), roi perse appartenant à la dynastie des Achéménides (qui prendra fin avec l'expédition d'Alexandre le Grand). L'extension de ce vaste empire est rapide à partir du VIème siècle, de l'Indus à la mer Égée et du Caucase au cataracte du Nil et même jusqu'en Lybie; ce qui représente 3 millions de km2 et 5 000 km d'Est en Ouest. C'est donc un espace très important, qui s'accompagne de la diversité des peuples assujettis. Cet empire est divisé en vingt grandes unités (les satrapies), dont chacune d'entre elles est dirigée par un gouverneur (un satrape), nommé par le roi et chargé de maintenir l'ordre, de lever l'impôt et de participer avec une armée aux campagnes militaires. La capitale de l'empire, Suse, est reliée aux provinces par des routes comprenant des relais et des garnisons. La route la plus célèbre est la route Royale qui mène de Suse jusqu'à Sardes en Ionie (Asie Mineure).
[...] Les forces grecques alliées se réunissent en Béotie, à Platées, où elles prêtent un serment collectif ; le camp grec compte un millier d'hommes, alors que les forces perses devaient être beaucoup plus nombreuses. Une grande bataille est livrée à Platées au printemps 479. Les Grecs venus des cités ayant adhéré à la ligue hellénique sont dirigés par le régent spartiate Pausanias. Encore une fois, la direction des opérations militaires terrestres est confiée aux Spartiates. Dans ce combat, Mardonios trouve la mort, ce qui entraîne la désorganisation de l'armée perse, qui est massacrée. [...]
[...] La ligue de Délos est organisée et contrôlée par Athènes, on assiste au rassemblement des Grecs d'Égée et d'Ionie dans le cadre de la ligue de Délos. Dans le cadre de cette ligue, les Grecs parlent dans les sources des Athéniens et leurs alliés Il s'agit d'une nouvelle alliance des Grecs contre les Perses, le stratège athénien Aristide fait prêter serment aux Grecs qui participent à la ligue. Des blocs de fer sont jetés à la mer, symbolisant la pérennité de leur engagement, mais cette alliance a priori militaire forme également un ensemble politique avec le centre théorique à Délos, île sacrée (c'est l'île d'Apollon), où se trouvait le sanctuaire fédéral des Ioniens. [...]
[...] On peut se demander quelles sont les causes de la victoire grecque : la phalange hoplitique est mieux formée que l'infanterie perse ; les chefs perses, trop sûrs de leurs forces, ont commis des erreurs tactiques ; à Athènes, on a un régime isonomique, une première forme de démocratie. Les conséquences de la Seconde Guerre médique. Entre l'époque des guerres médiques (499 et 479) et la guerre du Péloponnèse (431-404), c'est l'époque dite époque pentécontaétie selon Thucydide, qui voit des affrontements entre les Perses et les Grecs, mais aussi les Grecs entre eux, en particulier les Athéniens et les Spartiates. [...]
[...] L'idéal de liberté, l'isonomie athénienne, qui tend vers plus de démocratie, et l'option navale athénienne, favorisent la démocratisation du régime, avec la participation des classes populaires, des thètes, à l'armée, et même ensuite à l'assemblée et aux magistratures. La lutte contre les Perses renforce la défense de l'unité grecque face au monde barbare, et la liberté face au despotisme des Achéménides. Par ailleurs, les Enquêtes d'Hérodote (premier ouvrage historique intégralement conservé) sont consacrées aux guerres médiques ; dans l'introduction, Hérodote se propose de relater à la fois les exploits des Grecs et des barbares. [...]
[...] En 498, la ville de Sardes, une des plus importantes villes de l'empire, est incendiée, sa citadelle n'est pas prise, mais le sac du sanctuaire de Cybèle (déesse de la région) va plus tard justifier l'incendie de l'acropole d'Athènes. La plupart des Grecs ne s'engagent pas dans ce conflit. Finalement, les Perses retrouvent leur avantage, la plupart des cités grecques font défection. Un traitement très dur est réservé à Milet en 494, qui est saccagée, une partie de la population est vendue comme esclave (femmes et enfants) alors que les hommes sont massacrés. Les Perses reconnaissent les gouvernements démocratiques en place dans les cités ionienne, en échange de leur soumission. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture