Le monde grec est celui de la cité, la polis. Au sens géographique, elle se compose de l'asty (centre urbain), de la chora (campagne alentour) et des territoires des confins. La ville est la concentration démographique, politique et religieuse. La chora se compose de territoires cultivés encadrés de villages et de sanctuaires ruraux. Les confins sont laissés en marge et en friche. La polis désigne aussi le groupe humain vivant sous les mêmes lois qu'elles soient démocratiques ou non. Seuls les citoyens mâles comptent et les autres ne sont pas membres de la cité.
Certains conçoivent la cité comme l'ensemble des habitants de toute la polis mais la vision politique l'emporte quasiment tout le temps. D'ailleurs lorsque l'on parle d'oliganthropie (manque d'hommes) il peut aussi s'agir d'un manque de citoyens et pas forcément d'un vide démographique.
[...] De même, les sources désignent comme pilleur ou pirate tout guerrier auquel elles ne sont pas favorables ( L'Étolien Boucris est accusé de piraterie et honoré comme évergète à Délos La distinction sera encore plus floue quand des rois hellénistiques les emploieront comme mercenaires. En tout cas, les pirates s'ils sont destructifs ou constructifs jouent un rôle économique certain VI) Les associations Associations religieuses à but religieux typique du IVè s. Mais s'affichant comme des associations cultuelles, on ne connaît pas leur vraie raison, mais cela développe les liens entre personne. Les associations peuvent aussi être économiques en particulier entre gens de mer mais on ne peut pas encore parler de guildes ou corporations. [...]
[...] Mais en Macédoine et en Grèce, ils sont assez peu nombreux avant 88. C'est leur grande présence en Asie Mineure qui amène à leur massacre en 88 à l'instigation de Mithridate Les publicains Chargés de prélever la dîme d'Asie pour le peuple romain. La société de publicains avance la taxe à l'Etat la somme et se rembourse en prélevant les impôts. Leur importance ne cesse de s'accroître et ils se constituent en grands groupes organisés présents à Rome et dans les provinces. [...]
[...] On se demande le poids des esclaves dans l'économie. A l'exception d'Athènes ils n'auraient constitué qu'une faible partie de la main-d'œuvre. La différence entre l'état servile et la dépendance économique (cas des hilotes qui exploitent les terres pour un propriétaire, mais ne lui appartiennent pas et sont juste soumis) est ténue et il ne faut pas confondre. Pour autant il a toujours eu un trafic constant d'esclaves (de 40000 à 400000 à Athènes à Corinthe). Cependant, ces chiffres doivent être pris avec des pincettes, car il existe des problèmes d'interprétation. [...]
[...] Cette dot est le seul héritage paternel pour les filles. En cas de fille unique, celle-ci doit épouser un membre de sa famille (oncle ou cousin) pour laisser l'héritage dans la famille paternelle. Gestion de l'oikos et activités extérieures Travaux d'intérieur et éducation des enfants (sauf à Sparte). Mais la femme ne vit pas recluse dans le gynécée et participe à la vie urbaine et même si elle est exclue de la politique elle l'influence à sa manière. Au niveau économique elles sont en principe exclues car n'ont pas le droit de décision et devant se faire représenter par leur mari ou tuteur. [...]
[...] Le sommet des sociétés est pris dans l'ordre équestre romain. La base en contact pour l'impôt est formée d'affranchis et de plébéiens. Mais c'est leur influence et leurs privilèges qui suscitent la haine et conduisent à leur massacre Les negociatores Concerne cette fois toute la Grèce. Bien connus à Délos, le nombre de victimes élevées en 88 conduit à penser qu'ils sont bien répartis. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture