Vision, Strabon, Alexandrie, Cité culturelle, empire Perse, Romains, Cléopâtre, Egypte
En 331 avant JC, Alexandre fonde la ville qui portera son nom, avant de s'engager au cœur de l'empire Perse. A la mort du conquérant, elle devient la capitale du royaume des Ptolémées jusqu'à l'arrivée des romains, après la défaite de Cléopâtre VII et d'Antoine face à Octave.
Le texte étudié est un extrait de la Géographie de Strabon. Né en 60 avant JC et décédé en 25 après JC, Strabon reçoit une excellente éducation, peut voyager dans l'ensemble du monde romain d'alors et fréquente les meilleures écoles, dont celles d'Alexandrie et de Rome. Il a les meilleurs maîtres de philosophie et penche très tôt vers le stoïcisme. Au lendemain de la bataille d'Actium, Strabon séjourne en Egypte, vraisemblablement de -25 à -20, son ami Aelius Gallus étant alors préfet de la province d'Egypte.
Ses œuvres se composent d'Etudes Historiques, en 47 livres. Elles se présentaient comme une suite à l'histoire de Polybe et menaient le lecteur jusqu'à la prise d'Alexandrie par Octave : cette œuvre est totalement perdue. Les 17 livres de sa Géographie subsistent : il s'agit d'un tableau presque complet du monde romain. Il y inclut des descriptions purement géographique, l'histoire des lieux, les légendes attachées à chaque région, les antiquités existantes, les connaissances ethnographiques.
Le texte étudié est extrait du livre XVII de sa Géographie où il brosse un tableau de l'Egypte et notamment d'Alexandrie. La description de Strabon, la plus précieuse des sources littéraire sur la vie antique, livre un état précis des monuments, des rues et du terroir environnant et permet de situer les acteurs dans l'espace alexandrin. Le texte se compose de 4 parties. De la ligne 1 à la ligne 22, Strabon nous parle du tombeau d'Alexandre. De la ligne 23 à 38, Strabon nous parle du tombeau d'Alexandre. De la ligne 39 à 58, il s'agit de la description des édifices du Grand Port. Enfin de la ligne 59 à 81, Strabon nous donne une description de l'intérieur de la ville.
[...] Les grecs avaient répugné à la momification et préféré d'abord l'inhumation ou la crémation. Mais l'importance notable qu'ont prise dès la fin du Ier siècle les ateliers d'embaumement témoigne de l'adoption par les Alexandrins des croyances funéraires égyptiennes. Même mort, Alexandre devait régner sur la ville, pour que la capitale lagide bénéficiât des vertus magiques que les populaires attribuaient à la dépouille du fondateur. Sôma] est une enceinte renfermant les sépultures des rois et celle d'Alexandre" (l.24/25) : sur le nom même qu'il faut donner à cette sépulture, l'accord ne s'est pas encore fait. [...]
[...] Cette recherche de l'élément simple, ce goût de la clarté, ces efforts de division en zones fonctionnelles plut à Alexandre. Ce qui du séduire Alexandre, dans un tel plan, c'est avant tout sa commodité, aussi bien du point de vue militaire, puisque ce quadrillage facilitait grandement la surveillance de la ville et les évolutions éventuelles des troupes, que du point de vue commercial, puisque l'accès des ports sur la mer ou sur le lac était largement ouvert grâce aux vastes avenues rectilignes faisant communiquer par le plus court les deux pôles de la vie commerciale, la mer et le lac. [...]
[...] A la ligne 17, Strabon fait mention du Musée : "le Museion fait lui aussi partie des bâtiments royaux". Ce musée est l'instrument par excellence de la politique de prestige menée par les premiers Ptolémées. Les neuf Muses patronnent cette institution dérivée des courants de pensée du IVème siècle. Dans la continuité des écoles athénienne, le Musée d'Alexandrie réunit les intellectuels du monde méditerranéen. Le Musée est un centre favorisant les recherches en littérature et en science, des mathématiques à la géographie. [...]
[...] Le texte étudié est un extrait de la Géographie de Strabon. Né en 60 avant JC et décédé en 25 après JC, Strabon reçoit une excellente éducation, peut voyager dans l'ensemble du monde romain d'alors et fréquente les meilleures écoles, dont celles d'Alexandrie et de Rome. Il a les meilleurs maîtres de philosophie et penche très tôt vers le stoïcisme. Au lendemain de la bataille d'Actium, Strabon séjourne en Egypte, vraisemblablement de -25 à son ami Aelius Gallus étant alors préfet de la province d'Egypte. [...]
[...] Le texte étudié est extrait du livre XVII de sa Géographie où il brosse un tableau de l'Egypte et notamment d'Alexandrie. La description de Strabon, la plus précieuse des sources littéraire sur la vie antique, livre un état précis des monuments, des rues et du terroir environnant et permet de situer les acteurs dans l'espace alexandrin. Le texte se compose de 4 parties. De la ligne 1 à la ligne 22, Strabon nous parle du tombeau d'Alexandre. De la ligne 23 à 38, Strabon nous parle du tombeau d'Alexandre. [...]
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