Vicissitudes, domination athénienne, Céos, Athènes, domination sur Julis et Carthaia
Les vicissitudes, c'est une succession d'événements bons ou mauvais, et, en particulier, ensemble des événements malheureux qui affectent la vie humaine (Larousse).
Tiré de SIG de Wilhelm Dittenberger. C'est un allemand né en 1840 et mort en 1906. Il était philologue (étudie la linguistique historique à partir de documents écrits) et épigraphiste (étude des inscriptions). Sylloge inscriptionum graecarum a été publié en 2 volumes en 1883. C'est un donc un texte publié bien après les événements qui nous permet d'observer le document avec plus de recul.
[...] Cette phrase sonne comme une menace car, même si ceux qui percevront le dû seront aidés par des stratèges de Julis (citer lignes 11-12) qui sont probablement acquis à la cause d'Athènes, la façon dont ils feront payer reste mystérieuse et sera sûrement peu enviable. La révision des procès des rebelles a probablement pour but d'améliorer l'image d'Athènes à l'extérieur. De plus, tous les biens des condamnés sont au profit de la cité (l.24). Quant au fait de laisser partir de Julis ceux qui le souhaitent, il est bien précisé que ces hommes doivent aller dans des cités alliées (ligne 40). [...]
[...] I La domination athénienne II Athènes, souverain généreux ? I La domination athénienne La domination sur Julis et Carthaia Lors de l'avancée thébaine, le proxène (proksenos : invité public) de Julis avait été tué. Le proxène est celui qui protège les étrangers dans la cité. Dans le cas présent il assurait les intérêts d'Athènes dans la cité. Julis et Cathaia sont les seules à être mentionnées ici alors qu'il y a deux autres cités sur l'île : Poéessa et Corésos. [...]
[...] Les vicissitudes de la domination athénienne à Céos (362 AVJC) Les vicissitudes, c'est une succession d'événements bons ou mauvais, et, en particulier, ensemble des événements malheureux qui affectent la vie humaine (Larousse). Tiré de SIG de Wilhelm Dittenberger. C'est un allemand né en 1840 et mort en 1906. Il était philologue (étudie la linguistique historique à partir de documents écrits) et épigraphiste (étude des inscriptions). Sylloge inscriptionum graecarum a été publié en 2 volumes en 1883. C'est un donc un texte publié bien après les événements qui nous permet d'observer le document avec plus de recul. [...]
[...] Il invite ceux qui sont restés fidèles à sa cité comme Satyridès, Timoxène et Miltiadès qu'il invite à manger au prytanée (siège du prytane). Il fait aussi l'éloge de la cité de Carthaia, qui, semble-t-il, ne s'est pas révoltée. Elle a même probablement aidé Athènes puisque ni Corésos, ni Poéessa ne sont mentionnées dans le document. Les deux cités sont vraisemblablement resté fidèles mais neutres lors des interventions de Chabrias et d'Aristophon. Cette invitation à prendre le repas montre que les alliés d'Athènes sont récompensés. [...]
[...] Nous allons à présent nous intéresser au pourquoi de la répression et savoir si Athènes se montre clémente envers Céos et plus particulièrement Julis. II Athènes, souverain généreux ? Pourquoi une répression ? En 364, soulevés par l'invasion thébaine, les habitants de Céos se rebellent et tuent le proxène d'Athènes, symbole de leur autorité. Dans le même temps, ils exilent les partisans d'Athènes. Chabrias rétablit la situation en 363, exile les pro-thébains et fait condamner par la Boulè le meurtrier du proxène. [...]
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