Troisième Philippique — Démosthène (341 av. J-C) — Comment Démosthène met-il en garde les Athéniens contre Philippe de Macédoine II ?

Thèmes abordés

Démosthène, Olynthienne, paroles, effet, politique, Athènes, Platon, Isée, art oratoire, rhétorique, Philippe de Macédoine II, royaume, menaces, composition de la société, politique défensive pacifique, Guerre du Péloponnèse, conflits des cités de Phocide, soutien, prise de conscience, danger émergent, Troisième Philippique, assemblée, dénonciation, règne, Athéniens

Résumé du document

Démosthène est un homme d'État athénien. Élève de Platon puis d'Isée, il se passionne par l'art oratoire, il apprend la rhétorique. Dès 351 avant Jésus-Christ, sa carrière prend une autre tournure, il se montre défiant du pouvoir grandissant de Philippe de Macédoine II qui voit son royaume s'élargir de plus en plus. C'est alors à travers ses Philippiques qu'il dénonce les conséquences de l'avènement de Philippe de Macédoine II, mais surtout pointe du doigt les défauts de la composition de la société d'Athènes et de la politique défensive pacifique d'Euboulous.

Extraits

[...] Ainsi, pour l'orateur, une entraide et la communication entre les cités pourrait assurer la pérennité face à la montée en puissance de Philippe. Il dénonce l'isolationnisme des chefs de cité : « nous sommes si lâches, chacun de nous est si bien terré au fond de sa cité que, jusqu'à ce jour, nous n'avons rien pu faire d'utile ni accomplir ce qu'il faudrait : ni nous rassembler ni mettre sur pied, tous ensemble, des secours et des alliances ». Cet isolationnisme est la cause de la perte de la Grèce. [...]

[...] Il serait alors intéressant de répondre à la question suivante : Comment Démosthène met-il en garde les Athéniens contre Philippe de Macédoine II ? Pour répondre à ce questionnement, il serait intéressant d'étudier dans un premier temps la dénonciation du règne de Philippe de Macédoine II par Démosthène pour ensuite étudier la dénonciation des Athéniens faite par Démosthène (II). La dénonciation du règne de Philippe de Macédoine II Il serait intéressant d'étudier dans un premier temps comment Démosthène dénonce le règne et la montée en pouvoir de Philippe de Macédoine II pour ensuite analyser les fondements de cette dénonciation qui s'appuie sur la cruauté et des injustices que subissent les Grecs par les faits de Démosthène L'affirmation de l'étendue du pouvoir de Macédoine « Il est claire que, partant d'une position modeste et humble au départ » Démosthène ne manque de souligner que Philippe de Macédoine II n'était pas vicié dès le départ, mais il était même considéré comme allié pour les Grecques contre les Perses. [...]

[...] - Comment Démosthène met-il en garde les Athéniens contre Philippe de Macédoine II ? « Les paroles qui ne sont suivies d'aucun effet sont comptées pour rien » affirmait Démosthène dans la deuxième Olynthienne. Conscient de la potentialité des mots, Démosthène ne manque d'exprimer ses opinions politiques au grand public. Né à Athènes en 348 avant Jésus Christ et mort en 322 avant Jésus Christ, Démosthène est un homme d'Etat athénien. Élève de Platon puis d'Isée, il se passionne par l'art oratoire, il apprend la rhétorique. [...]

[...] Ce qui est reproché à Philippe c'est souvent la manipulation militaire et politique. Démosthène fait le bilan des atrocités de Philippe : « Je ne parle pas de toutes ces villes qu'il a si cruellement détruites qu'on aurait du mal à dire, en se rendant sur place, qu'elles n'ont jamais été habitées » Les formes rhétoriques accentuent la cruauté. La dénonciation des Athéniens Il serait dans un second temps intéressant d'étudier comment Démosthène dénonce les Athéniens, qui de par leur passivité se voit affaibli. [...]

[...] Puissance de Thèbes se manifeste par : la Ligue béotienne, ou encore les campagnes militaires. Conclusion : Pour conclure, il est possible d'affirmer qu'à travers ce discours Démosthène dénonce le règne de Philippe de Macédoine, en mettant en avant son apogée mais aussi en mettant en avant sa cruauté. Toutefois, les perte des Grecques ne serait pas seulement résulter des actions de Philippe, mais surtout de l'inaction des Grecques. Il appelle alors ces derniers à l'unité en critiquant leur passivité. [...]