Traité de Corinthe 337, période hellénistique, Grèce antique, Démosthène, fin de la liberté grecque, Hellènes, hégémonie de Philippe
« La victoire de Philippe à Chéronée et la formation de la ligue panhellénique à Corinthe marquent une époque dans l'histoire du monde : elles donnent une date précise à ce grand événement, la fin de la cité grecque... C'est bien à partir de 338 que les cités grecques ont cessé vraiment d'être libres et que la Grèce entière est devenue pour la première fois une simple dépendance d'un pays étranger » selon Gustave Glotz dans son ouvrage La cité grecque
La ligue de Corinthe qui sanctionne la fin de la liberté Grecque et l'union gréco-macédonienne, marque une date importante : il s'agit d'une part d'une nouvelle alliance, fruit d'une victoire militaire ce qui n'était pas le cas de la confédération athénienne de 377, mais cette ligue hégémonique d'autre part permet surtout a la Grèce d'entrait dans la période hellénistique.
[...] Je cite je ne renverserai pas la royauté de Philippe et de ses descendants Ainsi, nulle cité grecque, nul ethnos ne sont à meme de contester cette domination. Mais Philippe se gare de l'imposer. Au contraire, il exprime son hégémonie en des termes aceptables pour tous. De plus en jurant le maintient de la stabilité, les Grecs jurent aussi le respect de la suprématie de Philippe. En outre, la création du synédrion est un moyen pour Philippe de donner l'impression qu'il impose pas sa domination. [...]
[...] Meme si la formule est théorique, Philippe doit exhorter les membres du conseil à la guerre. Ligne _ les synedres désignés pour la défense commune Diodore de Sicile, historien du 1er siècle av Jc , dans un extrait de sa Bibliothéque historique au livre 16, nous apprend que Philippe est élu par ses peuples amphychtonie (Grecs qui ont jurés le serment) stratège autokrator, ce qui signifie que son titre d'hégèmon ne suffit pas à faire de lui le chef des expéditions militaires offensives décidées collectivement. [...]
[...] Conséquence probable de la paix du Roi qui n'est pas parvenue à maintenir l'équilibre à l'intérieur des cités. même paix et alliance pour Philippe et ses decendants Enfin, il est aussi question de la reconnaissance de l'autorité de Philippe et de ses decendants, ligne 6 du premier fragment. On sait que Philippe a du eliminer cinq concurents pour s'imposer roi, mais la encore la référence aux descendants ont la retrouvent dans les conventions (Leucon de Bosphore). Les athèniens ont déjà reconnu en 346, que la même paix et la même alliance pour philippe vaudra pour ses descendants Démosthène Sur les Forfaitures de l'ambassade, paragraphe 48. [...]
[...] Toutefois, le traité de 338/7 présente de nombreuses innovations par rapport aux traités antérieures. Premièrement, il vise à garantir l'intégralité territoriale des participants (citer aux lignes 10/14) et deuxièmement, d'assurer le maintient des constitutions en place et la stabilité de l'ordre social. En effet, les contractants sont déclarés libres et autonomes, la paix sur terre et sur mer et la libre circulation sont garanties. Mais le plus nouveau, par rapport aux vielles alliances, porte sur le respect absolu des conditions existantes à l'intérieur d'un État voisin et surtout l'interdiction formelle de toutes mesure sociale révolutionnaire, je cite : lignes 10/11 ni confiscation, ni partage de terres, ni remise de dettes, ni libération d'esclaves en vue de révolution De ce fait Philippe n'a pas à intervenir dans les affaires intérieures des membres de cette alliance. [...]
[...] A la mort de son père Philippe , malgré qu'Alexande est enfreint les clauses de paix, ligne 1À2 en ramenant à Messène les fils de Philiade, qui avaient exercé la tyrannie. Puisque Alexandre réunit de nouveau les cités qui renouvelèrent leur engagement et le Conseil le désigna à son tour strategos autocratôr. En somme, cette alliance entre Grecs répond aux voeux d'Isocrate et mieux encore elle permet le projet d'une offensive contre les Perses D'après Diodore de Sicile : une fois le conseil commun réunit Philippe parla de la guerre contre les Perses, une fois que les Grecs l'eurent choisit comme commandant en chef de la Grèce. [...]
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