Les tentatives de réformes des frères gracques à Sylla (-133 à -78), fiche de 5 pages en histoire antique
Conscientes de la gravité de la crise, la classe dirigeante n'est pas d'accord sur les solutions à apporter. A partir du milieu du 2ème siècle avant JC, cette classe dominante se partage en deux factions : la faction des optimates et celle des populares. Ces deux factions réformatrices et conservatrices entreprennent un certain nombre de réforme qui se solderont finalement par un même échec en -78.
[...] Une œuvre de restauration aristocratique Investi de tous les pouvoirs, Sylla tente de réorganiser les institutions républicaines. A l'inverse des Gracques, il veut rétablir l'ancien régime aristocratique et il veut rendre au Sénat la 1ère dans la République Le renforcement des pouvoirs du Sénat Sylla commence par porter le nombre des sénateurs à 600 membres, mesure qui assure la promotion automatique de tous les anciens magistrats. Cette mesure diminue les pouvoirs du censeur qui avait auparavant une plus grande marge de manœuvre pour composer le Sénat. [...]
[...] Ces colonies ont une finalité sociale, elles doivent permettre d'installer de nombreux colons recrutés parmi les plébéiens désargentés. Il prend des mesures frumentaires, ce qui signifie que l'Etat est obligé de subventionner la vente du blé à un prix plus bas que celui du marché. Cette mesure est très populaire car elle oblige les autorités à intervenir directement sur le problème de l'approvisionnement de la ville en bien alimentaire et elle met pratiquement la Plèbe à l'abri des risques de famine. [...]
[...] Les tentatives de réformes des frères gracques à Sylla (-133 à Conscientes de la gravité de la crise, la classe dirigeante n'est pas d'accord sur les solutions à apporter. A partir du milieu du 2ème siècle avant JC, cette classe dominante se partage en deux factions : la faction des optimates et celle des populares. Ces deux factions réformatrices et conservatrices entreprennent un certain nombre de réforme qui se solderont finalement par un même échec en -78. La division de la classe dirigeant entre optimates et populares Cette division qui apparait est profonde. [...]
[...] Une ébauche de démocratie A dix ans de distance, en -133 et -123 les deux frères gracques vont utiliser le Tribunat pour tenter de faire passer leur réforme populares. Exerçant cette fonction ils ont du d'ailleurs renoncer à leur qualité sociale de patricien Des réformes en apparence révolutionnaires La réforme agraire de Tibérius en -133 La répartition inégalitaire de l'ager publicus est un problème récurrent de la République romaine. Ce sont les censeurs et les sénateurs qui assurent la location de ces terres moyennant redevance. [...]
[...] En effet il est devenu fréquent que des tribuns soient achetés par la Nobilitas. B. L'idéologie réactionnaire : les optimates Non seulement ils sont conservateurs mais se montent réactionnaires car ils veulent encore renforcer leur main mise sur les organisations sur le modèle de la République patricienne Leur pise de position repose sur une conception philosophique, pour eux, l'inégalité est une œuvre de la nature et il n'appartient pas à l'homme de briser l'ordre naturel. Ils sont opposés à toutes les mesures d'assistanat et ils se prononcent pour le critère de la richesse et de l'excellence dans le gouvernement de la République. [...]
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