Commentaire comparé de deux textes. L'un est de Xénophon et l'autre est d'Isocrate. Ces deux textes traitent de la paix d'Antalcidas, signée en 386 avant J-C entre Sparte et les Perses. Différence entre les deux auteurs et entre leur manière de voir cette paix.
[...] Là encore, l'idée d'un accord et non d'une paix se dégage. Les perses ne sont pas présentés de la même manière par les auteurs, mais leur puissance est implicitement énoncée. III. Une différence de ton Le récit historique empreint d'objectivité de Xénophon Le récit de Xénophon est empreint d'objectivité. A aucun moment, l'auteur ne fait part de son point de vue, ce qui est surprenant quand on sait qu'il est un fervent admirateur de la pensée et culture spartiate. Xénophon relate les faits historiques, raconte le déroulement de cette paix, précise quels sont les acteurs principaux et la façon dont cette paix a été traitée. [...]
[...] J-C lors de la bataille de Leuctres où la phalange spartiate s'incline. Cette défaite marque le déclin de Sparte qui ne se relèvera jamais. [...]
[...] Peut-on dire la même chose d'Isocrate ? Un discours politique empreint de subjectivité d'Isocrate Les deux œuvres se distinguent. Le texte de Xénophon est un récit historique, tandis que l'œuvre d'Isocrate s'apparente à un discours empreint de subjectivité. Le ton qu'emploie Isocrate est vif, il est déterminé et cherche avant tout à convaincre son lecteur. Il existe une dimension politique dans ce texte, Isocrate cible les principaux dirigeants grecs de l'époque : plus nos dirigeants ont de petits esprits mais aussi le peuple grec, toutes cités confondues. [...]
[...] Comment cette paix est-elle perçue et quelles sont les méthodes employées pour faire respecter le traité ? Nous tenterons d'apporter des éléments de réponse à cette question en nous intéressant dans un premier temps sur le contexte difficile que connaît le monde grec déchiré par les luttes internes, nous nous pencherons ensuite sur la notion de paix, puis nous achèverons notre étude sur la différence qui existe entre les récits de Xénophon et d'Isocrate. I. Une paix qui intervient dans un monde grec tourmenté. [...]
[...] La guerre du Péloponnèse marque l'éclatement durable des cités, ce conflit affaiblit Athènes et Sparte, mais Athènes apparaît comme la grande vaincue après avoir imposé son impérialisme et sa puissance sur les autres cités grecques au sortir des guerres médiques (alliance des cités contre les perses au début du Ve siècle av. J-C). Xénophon rappelle d'ailleurs un fait marquant la chute d'Athènes lors de la guerre du Péloponnèse à la l.22 la destruction des murs en référence à la destruction des Longs Murs qui symbolisaient alors l'hégémonie athénienne. Sparte engage ce conflit contre Athènes pour stopper sa politique impérialiste. [...]
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