Pour connaître la révolte de Spartacus, on ne dispose d'aucun témoignage contemporain. On doit les récits que l'on possède à des auteurs comme Plutarque ou Appien, de deux siècles plus tardifs.
Le texte ici est de Florus, de son vrai nom Publius Annius Florus (né vers 70 et mort vers 140 après J.-C.). C'est sous le règne d'Hadrien qu'il publia son ouvrage principal : Abrégé d'histoire romaine. Le récit se compose de quatre tomes et retrace l'histoire de Rome depuis Romulus jusqu'à l'an 9 après J.-C..
Nous sommes dans un contexte de guerres serviles, qui est une révolte des esclaves, la première a eu lieu en Sicile entre 139 et 132 avant Jésus-Christ, puis il y a eu une nouvelle révolte en Sicile entre 104 et 100 avant Jésus-Christ et enfin en Italie, avec la révolte de Spartacus qui dura de l'été 73 avant J.-C. au mois de mars 71 avant J.-C. qui constitue la troisième et dernière révolte d'esclave.
C'est dans ce contexte que nous allons nous demander en quoi la révolte de Spartacus a marqué les esprits.
[...] La guerre des esclaves A. La fuite de Capoue En 73 avant Jésus-Christ, un groupe d'une trentaine de gladiateurs s'échappa de l'école de Capoue appartenant à Lentulus Batiatus (ligne qui était sans doute le sénateur Cnaeus Cornelius Lentulus Batuatus propriétaire de cette école. A la tête de cette rébellion trois personnages sont restés dans les mémoires, tout d'abord le plus célèbre d'entre eux Spartacus (ligne qui selon certaines sources (Florus et Plutarque) était soit un auxiliaire des légions romaines ou soit un captif des légions et vendu comme esclave. [...]
[...] Mais dans ce cas de figure, il est impossible pour Florus de les considérer autrement. B. Mépris des Romains contre les esclaves A la ligne Florus qualifie les esclaves comme une race d'homme de second rang Par cette citation, on remarque bien de quelle manière les Romains considéraient les esclaves. Même si certains avaient la chance de pouvoir être affranchis, il n'en reste pas moins que d'autres esclaves étaient traités de la même manière que des bœufs ou d'autres outils de production. [...]
[...] Les deux hommes se présentèrent au consulat en 70 avant Jésus-Christ, alors que Pompée était inéligible en raison de son âge et qu'il n'avait jamais servi comme préteur ou questeur. Cependant, les deux hommes furent élus consuls en 70 avant Jésus-Christ. [...]
[...] Ce fut la première victoire des esclaves sur l'armée romaine. Puis ce fut au tour du camp de Publius Varinus, préteur (ligne 12) de se faire battre par l'armée des esclaves. On peut noter que les conditions étaient plutôt favorables à cette révolte puisque les meilleures troupes de Rome étaient les unes en Orient, à combattre contre Mithridate sous le commandement de Licinius Lucullus, les autres dans la péninsule ibérique, contre Sertorius, sous les ordres de Pompée. De fait, l'Italie était démilitarisée. III. La révolte écrasée A. [...]
[...] Les forces de Spartacus se retirèrent alors vers Rhegium (ligne 30) où attendaient les légions romaines. Ce fut le dernier affrontement qui a abouti aux massacres des révoltés. Florus aux dernières lignes commente la mort des esclaves en mort digne et notamment il insiste sur la mort de Spartacus d'une grande bravoure en vrai général ou comme on peut le trouver dans la version originale en imperator Ce qualificatif pouvait lui être décerné. Sa mort avec celle des milliers d'esclaves révoltés qu'il avait conduits pendant près de trois ans, remettait le monde à l'endroit et reconnaître ses mérites, équivalait à effacer la honte des défaites infliger aux armées romaines. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture