Au Ier siècle av.J-C, Jules César entreprit la conquête de la Gaule, territoire au Nord de l'empire romain qu'il soumit à son autorité. Dès lors, ce territoire nouvellement conquis suscita un grand intérêt pour les auteurs latins : César lui-même fit le récit de ses conquêtes dans la Guerre des Gaules.
Les documents étudiés sont trois extraits de textes tirés de La Guerre des Gaules, VI, XI-XXIX ; Géographia, IV, œuvre du géographe grec Strabon ; et enfin, Histoires Naturelles, III, V-VI, œuvre de Pline l'Ancien.
Ces trois auteurs écrivent à des périodes différentes et seul Strabon semble en mesure de traiter le sujet de la Gaule en toute objectivité. En effet, contemporains de Jules César mais aussi d'Auguste (56 av.J-C-25 ap.J-C.), Strabon serait le témoin de l'entreprise de ce grand homme. Par ailleurs, l'objectivité de César lui-même peut être remise en cause du fait qu'il réalise avec La Guerre des Gaules, une œuvre de propagande légitimant son pouvoir et son autorité sur les peuples soumis et aux yeux des Romains. Enfin, Pline l'Ancien écrit un siècle environ après la conquête, sa vision de la Gaule est alors peut-être faussée. Cependant, il est nécessaire de noter que Strabon s'inspire pour la description de la Gaule de César et d'autres auteurs, ainsi une approche critique est également utile ici.
Ainsi, dans les extraits étudiés, chacun entreprend la description de la Gaule que ce soit une description purement géographique avec Pline, ou socio-historique avec César, ou encore géographique et socio-historique avec Strabon. Ce dernier assure donc le lien entre les premiers, offrant alors une vision plus complète de la gaule. Il y a complémentarité des textes, les trois sources complètent la vision de la Gaule par les Romains entre le Ier siècle av.J-C et le Ier siècle ap.J-C.
[...] Quand César arrive en Gaule Belgique les deux partis sont celui des Eduens et celui des Séquanais. Par ailleurs, selon César, il existe dans l'ensemble de la Gaule deux classes d'hommes qui priment sur les autres, à savoir le bas peuple : il s'agit des druides et des chevaliers. Les premiers sont chargés des affaires divines, président aux sacrifices publics comme privés et règlent les pratiques religieuses. Ils sont aussi enseignants et instruisent la jeunesse, et font l'objet de grande vénération. [...]
[...] Au passage, il ne manque pas de citer les plus grandes cités, les colonies de la province, de Massalia grande cité phocéenne, en passant par Arles de la sixième légion, Béziers de la septième, Orange de la seconde, Pline décrit la province et cite tous les peuples qui la composent divisant le territoire en fonction de ces peuples. Puis, il présente également le relief et les fleuves, le Var, le Rhône s'avérant les deux plus importants, la chaîne des Alpes qui marquent la frontière avec l'Italie quand elle n'en fait pas partie. D'ailleurs Pline affirme bref, c'est l'Italie plutôt qu'une province. Selon Strabon, la Narbonnaise présente la forme d'un parallélogramme. [...]
[...] Ils mesurent donc le temps selon César, par le nombre de nuits et non de jours. Ensuite, César souligne une coutume particulière : les enfants n'ont pas droit d'aborder leur père ou un adulte quelconque en public avant d'avoir l'âge requis où ils sont capables d'effectuer leur service militaire. Au sein des familles, il semble que le mari est autorité suprême, ayant droit de vie et de mort sur sa femme et ses enfants. Puis, César souligne l'importance des funérailles données à un homme d'illustre naissance, magnifiques et somptueuses, il apparaît que tout ce qui appartenait au défunt soit porté au bûcher, même les animaux et parfois aussi, les esclaves et les clients qui lui étaient chers. [...]
[...] Résumés et commentaires des textes de : Jules César, "La Guerre des Gaules", Pline l'Ancien, "Histoire Naturelle" et Strabon, "Géographia" Introduction Au Ier siècle av.J-C, Jules César entreprit la conquête de la Gaule, territoire au Nord de l'empire romain qu'il soumit à son autorité. Dès lors, ce territoire nouvellement conquis suscita un grand intérêt pour les auteurs latins : César lui-même fit le récit de ses conquêtes dans la Guerre des Gaules. Les documents étudiés sont trois extraits de textes tirés de La Guerre des Gaules, VI, XI-XXIX ; Géographia, IV, œuvre du géographe grec Strabon ; et enfin, Histoires Naturelles, III, V-VI, œuvre de Pline l'Ancien. [...]
[...] La longueur de son cours est estimée à 6000 stades affirme Strabon citant Asinius. Mais pour lui, il ne s'agit pas de la réalité et estime que la longueur serait d'un peu plus de la moitié de ce nombre. Le fleuve présente un courant impétueux rendant par ailleurs difficile la construction de ponts. Ensuite, il existe le Séquanas, tout comme le Rhin, il coule du Nord vers le Sud. Strabon précise qu'en face de leur embouchure se déploie la Bretagne. [...]
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