La résistance des centres de Molossie, Tite-Live, 168 av. J.-C., Rome antique, troisième guerre de Macédoine
Ce texte intitulé « La résistance des centres de Molossie en 168 av. J.-C. » a été écrit par Tite-Live. On ne connait pas la date exacte du texte, mais on sait que Tite-Live n'est pas contemporain des évènements qu'il relate. En effet, Tite-Live ou Titus Livius est un historien de la Rome antique. Né vers 59 avant Jésus Christ à Padoue, il y décède en 17 après Jésus Christ.
Tite-Live raconte dans ce texte la marche du consul romain Lucius Anicius Gallus, sur la Molossie, ethnos du Koinon des Épirotes. La scène se passe en 168 avant Jésus Christ pendant la troisième guerre de Macédoine qui oppose Persée, nouveau roi de Macédoine, successeur de Philippe V, aux Romains voulant anéantir depuis fort longtemps le royaume de Macédoine. Cette haine des Romains envers les Macédoniens remonte depuis longtemps jusqu'au premier éclatement avec la première guerre de Macédoine en 215 avant Jésus-Christ. En effet, les Romains, voyant le royaume de Macédoine gouverner, en quelque sorte, toute la Grèce du Nord, ont pris peur face à l'hégémonie de cette « autre Grèce », tout à fait éloignée de l'athénocentrisme. Faisant preuve «D'un dynamisme politique et militaire extraordinaire », comme le souligne Pierre Cabanes, la Grèce du Nord attire l'attention et plus particulièrement l'Épire et la Macédoine, étroitement liées. En effet, les deux royaumes situés au nord de la Grèce sont séparés par le Pinde, massif montagneux. Outre cette localisation géographique proche, les deux royaumes se ressemblent également sur le plan politique et militaire. Pyrrhus Ier, roi des Molosses de 297 avant Jésus Christ à 272 avant Jésus-Christ, était le neveu d'Alexandre le Grand, tous deux conquérants et ambitieux.
[...] Leur rôle lors de la troisième guerre de Macédoine est d'ordre symbolique. Ils étaient contre les Romains, alliés à la Macédoine et n'ont pas basculé du coté ennemi comme l'Etolie ou Pergame par exemple, ce qui fait toute la force du Koinon Epirote. [...]
[...] En dernière partie nous avons étudier la question des sources à savoir si on peut se fier à l'auteur Tite-Live, qui vivait à Rome et constaté qu'il y a surtout un manque de source archéologique considérable sur l'Épire qui reste encore aujourd'hui un territoire mal connu. On comprend alors pourquoi Tite-Live écrit sur ses villes, même si elles ont été rasées par les Romains. On peut se demander si son patriotisme ne la pas induit en erreur. Tite-Live, historien, raconte les guerres de Macédoine d'après des sources qu'il a eues. On en retient dans ce texte, qu'il décrit le patriotisme de ces villes, et de leur solidarité. [...]
[...] La rébellion Epirotes n'a pas été appréciée de la part de la tutelle Romaine surtout que Céphalus était sous protection Macédonienne. Après avoir tué Céphalus, premier citoyen de Tecmon, la ville se rendit : le général romain reçut la ville par reddition ligne 11. Cela fait donc deux villages qui se sont rebellé, Passaron et Tecmon, au risque de perdre leurs dirigeants tels qu'Antinous, Théodote et Céphalus. Pourtant, les deux autres centres de la Molossie, Phylaké et Horreum, n'ont pas suivie l'exemple de leurs semblable et ont préférer la reddition sur le champ plutôt que de résister : Ni Phylaké, ni Horreum ne soutinrent le siège.», ligne 12. [...]
[...] Ce qui est d'autant plus surprenant c'est que la Molossie possède quatre fois moins de véritables villes comparé à la Thesprotie, autre ethnos du Koinon des Epirotes, alors que son territoire est cinq fois plus vaste. Si l'on en croit toujours Dakaris, Passaron se situerait dans la ville de Gardiki, Tecmon dans la ville de Kastrita, Phylaké entre Kastrita et Ammotopos et Horreum se situerait dans la ville d'Ammotopos. Ammotopos se distinguerait des autres villes car elle est plus isolée au sud du territoire Molosse. Il faut souligner l'importance de ces sites qui étaient des points stratégique pour le passage des troupes. [...]
[...] Introduction : Ce texte intitulé La résistance des centres de Molossie en 168 av. J.- C. a été écrit par Tite-Live. On ne connait pas la date exacte du texte, mais on sait que Tite-Live n'est pas contemporain des évènements qu'il relate. En effet, Tite-Live ou Titus Livius est un historien de la Rome antique. Né vers 59 avant Jésus Christ à Padoue, il y décède en 17 après Jésus Christ. Tite-Live raconte dans ce texte la marche du consul romain Lucius Anicius Gallus, sur la Molossie, ethnos du Koinon des Épirotes. [...]
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