Res gestae divi Augusti, Auguste, Table claudienne, empereur Claude, traduction de leurs actions, culte d'Auguste, Sénat romain, rhétorique, plaidoyer, guerres romaines, commentaire de textes
Les empereurs romains ont souvent apprécié de rédiger leurs actions et la politique menée pendant leurs règnes. C'est notamment le cas d'Auguste et de Claude. Auguste dans les "Res gestae divi Augusti" évoque les actions et les conquêtes réalisées et Claude dans "Table Claudienne" rédige des discours qu'il a faits au sénat notamment. Ces deux textes sont différents idéologiquement. De quelle manière les deux hommes traduisent-ils les actions réalisées et en quoi leurs idéologies sont-elles différentes ?
[...] Pour conclure, Auguste et Claude, malgré le fait qu'ils ont le même statut, celui d'empereur, ont différentes façons de rédiger leurs mémoires. Leurs idéologies sont différents puisque Auguste a mené une politique guerrière de conquête qu'il a menée de façon autoritaire tandis que Claude est un empereur juste souhaitant mettre en place une coexistence pacifique entre les peuples et accorder plus de libertés au sénat. Leurs œuvres peuvent être utilisées de différents façons : elles consistent en un témoignage de la politique effectuée mais chez Claude, elle peut aussi consister en un apprentissage de la rhétorique. [...]
[...] De quelle manière les deux hommes traduisent- ils les actions réalisées et en quoi leurs idéologies sont-elles différentes ? Effectivement, la volonté de conquête de l'empereur est visible dans les deux textes (malgré la différence de forme) ainsi qu'une mise en avant du personnage cependant la transmission des faits est différente. Dans les deux extraits, une volonté de conquête transparaît. Chez Auguste, c'est par la référence à de nombreux repères géographiques et notamment par la référence à des extrémités terrestres : «In Aethiopiam usque ad oppidum Nabata perventum est, cui proxima est Meroe. [...]
[...] Cela est en totale opposition avec Auguste qui réalise un véritable culte de sa personne. Effectivement, l'empereur utilise la première personne constamment : « auxi », « pacaui ». Il montre que grâce à lui, des actions ont été réalisé, chose impossible auparavant : « quae non parerent imperio nostro ». Il est empereur et il révèle qu'il possède tous les pouvoirs dont ceux du sénateur. C'est grâce à lui que l'on a tant de victoires même si il est absent parce que les guerriers sont sous « meo iussi ». [...]
[...] En effet, Claude souhaite une entente entre les peuples et montre bien qu'il peut y avoir une coexistence pacifique entre les germains et les gaulois. Il souhaite faire comprendre au sénat que cette population est fidèle au pouvoir et que par conséquent, il mérite d'avoir des représentations au sénat. L'empereur Claude, d'ailleurs, réalise un véritable plaidoyer pour étayer ses arguments. Pourtant, il a tous les pouvoirs et pourrait simplement ordonner que le séant vote cette loi. Mais Claude ne montre pas son statut ici : »Timide quidem [ . [...]
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