Pro Lege Manilia, Lex Manilia, Cicéron, Pompée, Empire romain, Mithridate VI, Lex Gabinia, imperator, Crassus, province d'Asie, Sylla, guerre du Pont, Lucullus, commandement militaire
Après presque deux siècles d'expansion, l'Empire romain atteint son apogée à la fin du Ier siècle. C'est dans ce contexte que Cicéron, l'auteur du texte que nous allons étudier, va devenir une des grandes figures de la fin de la République romaine. Née d'une famille aisée, enfant, Cicéron étudie la philosophie grecque et exerce la profession d'avocat dès 80 avant notre ère. Il complète plus tard son éducation par des cours de rhétorique, qu'il suit en Grèce. Grand orateur, il est nommé questeur (magistrat en charge de surveiller les dépenses) en Sicile, puis consul en 63 avant J.-C.
De l'autre coté de l'Empire, dans les provinces d'Orient, les Romains doivent faire face depuis 88 aux rois du Pont Mithridate VI, qui affiche des ambitions d'expansion sur les territoires de la province d'Asie, qui sont en possession romaine depuis 133. Mithridate convoite l'Asie car elle est l'une des régions les plus riches du bassin méditerranéen, notamment grâce à son importante production agricole et à son ouverture sur la mer qui lui permet de commercer avec tout l'Empire.
[...] Il complète plus tard son éducation par des cours de rhétorique, qu'il suit en Grèce. Grand orateur, il est nommé questeur (magistrat en charge de surveiller les dépenses) en Sicile, puis consul en 63 avant JC. De l'autre coté de l'empire, dans les provinces d'Orient, les romains doivent faire face depuis 88 aux rois du Pont Mithridate VI, qui affiche des ambitions d'expansion sur les territoires de provinces d'Asie, qui sont en possession romaine depuis 133. Mithridate convoite l'Asie car elle est l'une des régions les plus riches du bassin méditerranéen, notamment grâce à son importante production agricole et à son ouverture sur la mer qui lui permet de commercer avec tout l'empire. [...]
[...] Il y eu alors transfert de commandement de Lucullus vers Pompée qui mit une partie de l'aristocratie en colère et se sentait menacée par la puissance croissante de Pompée. Beaucoup de membres de l'aristocratie étaient aussi en colère contre l'humiliation qui y eu envers Lucullus, et regardaient Pompée avec une certaine envie et méfiance. Dans ce discours, Cicéron fait référence à un évènement important qui s'est déroulé antérieurement au discours, la première guerre de Mithridate dont a énormément souffert le peuple romain et qui a marqué les esprits, et permet de montrer aussi quels sont les erreurs des précédents imperatores, pour favoriser la place de Pompée. [...]
[...] En plus de se faire le défenseur d'une guerre totale, Cicéron se fait le défenseur de cette Imperator, accompagné par la victoire tout au long de sa vie. II.C Pompée : l'homme de la situation (victoires) Cicéron expose ici les nombreuses guerres auxquelles Pompée à participer tout au long de sa vie, et, qui se sont soldé par une victoire. Il utilise les victoires de Pompée comme un élément d'argumentation faisant de cet impérator l'homme de la situation, celui qui sortira Rome de la guerre contre Mithridate je cite : formé dans l'art militaire, non par les leçons d'autrui mais par l'expérience du commandement, non par les échecs, mais par des victoires l.50. [...]
[...] Il le fit prisonnier et exécuter. guerre contre les esclaves, aussi appelé la 3ème guerre servile de 73 à 71 avant c'est notamment la guerre contre Spartacus menée par Crassus mais craignant d'être cerné, ce dernier leva le siège et demanda au Sénat de rappeler Pompée et ses légions. C'est d'ailleurs en revenant d'Espagne où ce dernier rencontra hommes, rescapés des troupes de Spartacus où il les massacra jusqu'au dernier. Pour cet exploit, il eu droit à un triomphe tandis que Crassus n'eut droit qu'à une ovation. [...]
[...] Fut donc soutenu par Cicéron dans son discours qui se nomme Pro Lege Manilia. Dans ce discours, Cicéron souhaite prouver que Pompée est le seul général capable de terminer rapidement et favorablement cette guerre importante. Pompée dit le Grand, qui entre autre, fut général et homme politique romain, mais aussi défenseur du pouvoir du sénat romain. Cette loi fut proposée un an après le passage de la Lex Gabinia, instituée par le tribun Gaius Manilius pour donner un pouvoir militaire étendu sur toute la Méditerranée à un général romain, afin de prendre des mesures destinées à détruire la piraterie d'une façon radicale, qui avec leur 1000 vaisseaux, envahir cette mer et y possédaient de nombreuses places fortes, comme la Crète ou bien la Sicile. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture