Première Olynthienne, Seconde Olynthienne, Troisième Philippique, Démosthène, Vie d'Alexandre, Plutarque, Philippe II, Macédoine, Alexandre le Grand
Le document à étudier se compose de quatre extraits d'ouvrages de deux auteurs différents. En effet, on retrouve trois extraits d'oeuvres de Démosthène (orateur et homme d'État athénien né en 384 et mort en 322 avant J.-C.) dénommées Première Olynthienne, Seconde Olynthienne et Troisième Philippique. Les Olynthiennes de Démosthène sont des discours prononcés par Démosthène visant à convaincre ses alliés de venir en aide et au secours de la cité d'Olynthe, assiégée par Philippe II de Macédoine, roi de Macédoine ayant régné de 356 à 336 avant J.-C. Le troisième extrait de Démosthène est issu de la Troisième Philippique (341 avant J.-C.). Les Philippiques de Démosthènes sont, quant à eux, des discours directement contre Philippe II de Macédoine visant à critiquer les ambitions de ce dernier.
Enfin, nous avons un dernier extrait d'une oeuvre de Plutarque, philosophe de la Rome Antique, à savoir Alexandre, une oeuvre dédiée à la vie d'Alexandre le Grand, fils de Philippe II de Macédoine, mais également son successeur en tant que roi de Macédoine de 336 à 323 avant J.-C.
[...] Enfin, nous avons un dernier extrait d'une œuvre de Plutarque, philosophe de la Rome Antique à savoir Alexandre, une œuvre dédiée à la vie d'Alexandre le Grand, fils de Philippe II de Macédoine mais également son successeur en tant que roi de Macédoine de 336 avant J.-C. à 323 avant J.-C. Les deux extraits des deux auteurs, Démosthène et Plutarque visent à vanter les mérites et défendre les deux rois de Macédoine, Philippe II de Macédoine et son fils Alexandre le Grand. [...]
[...] En effet, il appuie sur le fait qu'Alexandre ait été confronté à des responsabilités digne d'un Roi dès son plus jeune âge "Lorsque Philippe partit en expédition contre Byzance, Alexandre qui avait seize ans, fut laissé en Macédoine, avec l'autorité absolue sur les affaires et le sceau royal" 1-2). Alexandre baigne déjà dans la royauté alors qu'il n'est encore qu'un jeune garçon d'à peine seize ans. De plus, Alexandre participe à de nombreuses batailles telles que la bataille de Chéronée contre les Grecs en 338 avant J.-aux côtés de son père, Philippe II de Macédoine "Il participa à la bataille de Chéronée contre les Grecs" (L4-5). [...]
[...] Philippe II de Macédoine s'entoure donc des plus puissants Hommes pour construire son armée. Selon la Seconde Olynthienne de Démosthène, Philippe II de Macédoine est puissant certes mais ses compagnons d'armes le sont tout autant. Philippe II est accompagné de mercenaires "Quant à ceux qui l'entourent, ses mercenaires" 12) qui sont des hommes qui n'agissent uniquement pour un gouvernement étranger au leur mais également pour un salaire. Il est donc possible de déduire que le roi Philippe II de Macédoine paye la plupart des membres composant sa sublime armée. [...]
[...] En effet, selon la Troisième Philippique de Démosthène, Philippe II de Macédoine peut mener une quantité astronomique d'hoplites ainsi que des soldats tels que des archers, des mercenaires et en somme, une cavalerie "ce n'est pas en y menant une phalanges d'hoplites" la phalange hoplitique correspondant à une formation de combat très rapprochée et très lourdement armée. Philippe II est donc également un grand stratège capable de mettre en place des stratégies aussi bien défensives qu'offensives lors des combats. Philippe II de Macédoine possède aussi une cavalerie, des archers et des mercenaires au sein de son armée "cavalerie, archers, mercenaires" ce qui témoigne de la diversité des membres de son armée. [...]
[...] Philippe II de Macédoine meurt assassiné en 336 avant J.-C et laisse la place à son fils qui devient Roi de Macédoine à son tour. Pour conclure, il est possible de dire que l'hégémonie macédonienne se manifeste plutôt bien grâce aux deux rois, père et fils, Philippe II de Macédoine et Alexandre le Grand notamment à travers les conquêtes et les armées impressionnantes de ses deux rois mais aussi à travers le courage de ces deux Hommes. En revanche, la soif de puissance des deux rois à fini par faire éclater un conflit familial entre le père et son fils. [...]
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