Il faut comprendre par politique culturelle, la volonté des élites (roi et cour) de médiatiser leur conception et leurs convictions (dans le souci de faire accepter ces idées et ces convictions par des tiers) et de légitimer leur pouvoir à l'intérieur et à l'extérieur [H.-J. Schalles ; 1985]. Cette politique s'inscrit dans un processus culturel qui désigne un ensemble de principes, idées ou habitudes, conscients ou inconscients, qui rendent compte des créations matérielles, des images, mais aussi des conduites et des rituels qui peuvent être liés. La politique culturelle d'un royaume s'inscrit dans un processus culturel qui tend à fabriquer une idéologie royale, dans le triple souci, de s'insérer dans la tradition hellénistique, de se distinguer socialement comme internationalement, et de légitimer son pouvoir à l'intérieur comme à l'extérieur.
[...] Plutarque affirme que le roi étalait un véritable appareil vestimentaire de théâtre. L'agora de Pergame est double, l'une est politique et sert de lieu de rencontre entre le roi et la cité( culte civique à Zeus Soter, locaux des magistrats de la cité avec le prytanée), tandis que la basse agora est vouée à un rôle de place- marché. L'architecture suit les modèles régionaux de l'Asie Mineure du Nord-Ouest(le temple de Mamurt Kale construit par Philétairos est dorique), elle fait référence aux grands temples athéniens de l'époque classique, elle s'inscrit dans une tradition royale ( plutôt dorique), et elle développe un souci de se différencier, c.a.d. [...]
[...] La situation se révéla suffisamment grave pour qu'Eumène dépêche son frère Attale a Rome, sous couvert de féliciter Rome pour Pydna, en réalité pour demander une démarche romaine auprès des galates . Le Sénat envoya des légats auprès des galates en dehors de toute présence pergaménienne, ce qui se solda par un doublement de la rébellion ( le Sénat aurait il joué Attale contre Eumène comme le pense Polybe, c'est vraisemblable pour Wil, mais les sources restent tendancieuses. Aussi il est probable que Rome encouragea secrètement la rébellion Elle trouvait même des alliés parmi les populations les moins hellénisés du royaume pergaménien. [...]
[...] La politique culturelle des Attalides Il faut comprendre par politique culturelle, la volonté des élites ( roi et cour) de médiatiser leur conception et leurs convictions ( dans le souci de faire accepter ces idées et ces convictions par des tiers) et de légitimer leur pouvoir à l'intérieur et à l'extérieur [ H.-J. Schalles ; 1985]. Cette politique s'inscrit dans un processus culturel qui désigne un ensemble de principes, idées ou habitudes, conscients ou inconscients, qui rendent compte des créations matérielles, des images, mais aussi des conduites et des rituels qui peuvent être liés. [...]
[...] La généalogie des Attalides ( se déroulait en images sur la frise intérieure du grand autel) est ainsi insérée dans la grande tradition mythique. La version Attalide de la Téléphie a opéré des choix permettant d'adapter cette légende aux besoins locaux et aux circonstances locales. Ainsi les liens de Téléphos avec Troie sont gommer selon B. Andreae [1996], du fait des mauvais rapports entre Pergame et Rome, héritière de Troie au moment de la mise en place de la frise. [...]
[...] Le règne d'Eumène II est marqué par une croissante animosité de Rome depuis l'inutilité de Pergame pour Rome depuis Pydna. L'intérêt de cette guerre galate: 1. Le conflit illustre l'instabilité des conditions générales en Asie Mineure, et révèle que les galates plus d'un siècle après leur installation étaient le principal facteur d'instabilité Illustre le refroidissement des relations entre Rome et Pergame au moment de la chute de la monarchie macédonienne. Aussi on remarque l'ambiguïté de l'attitude mentale des romains à l'égard des rois : arbitraire d'accueillir Prusias et de refouler Eumène Le fait que le royaume se soit battu seul ( pour O. [...]
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