Parcours militaire, Cimon, Athènes, Plutarque, Thucydide, stratège militaire, fondation de la ligue de Délos
Ces documents nous présentent les parcours militaires de Cimon et d'Athènes pendant la période de la ligue de Délos. Les faits, qui nous sont présentés par Plutarque et Thucydide, seront développés par la suite.
Au Ve siècle av. J.-C., pendant la période classique, de nombreux conflits éclatèrent entre les Perses, désireux d'imposer leurs forces au-delà de la mer Égée et les Athéniens et leurs alliés, voulant défendre leur territoire. Ces conflits commencèrent vraiment lors de la 1re grande bataille en -490 à Marathon, pour se terminer dans un premier temps vers -449 et la paix de Callias.
Cette bataille de Marathon durant l'année -490, remportée par les Athéniens, fut célébrée comme une victoire de la démocratie où de nombreux grands hommes de la vie athénienne s'illustrèrent. Parmi eux était présent Miltiade le Jeune, père de Cimon, mentionné dans ces deux textes. Dix ans plus tard, c'est au tour de Cimon de briller. Membre lui aussi de la riche et puissante famille athénienne des Philaïdes, il s'illustra à Salamine en -480 où les Athéniens et leurs alliés remportèrent la victoire. Par la suite, après la fondation de la ligue de Délos en -478, il devint stratège et fut nommé chef militaire des campagnes de la Ligue de Délos : c'est à partir de là que commencent les récits des deux textes. Ce riche Athénien très respecté dans la cité athénienne, né en -510 et mort en -450, a reçu une brillante éducation et est donc influent dans la cité.
[...] Certes, ils sont assez proches d'îles grecques comme Thasos par exemple, mais ici le but est autre. En effet, après avoir réduit les assiégés en disette et donc en dominant Eion, d'après la ligne 10-11, il offrit aux Athéniens le pays d'alentour, qui était aussi agréable que fertile. Cela est assez ambigu puisque tout d'abord, il donne des terres aux Athéniens et non à d'autres membres de la Ligue. Il accentue en plus sur le fait que les terres sont agréables et fertiles, en d'autres termes, c'est une autre façon de dire que la région de la Thrace, où figure le mont Pangée, est aussi riche en exploitations minières et pourrait profiter à Athènes, ainsi qu'en bois, ce qui pourrait favoriser sa politique de thalassocratie. [...]
[...] Pour le conflit de Skyros, Plutarque commence fort en utilisant le terme ils colonisèrent Il change ici de ton, quand on voit que précédemment il utilise plutôt l'expression donna des terres aux Athéniens Même aspect là encore quand on voit des lignes 39 à 50 le récit de Plutarque. L'île de Skyros, habitée par les Dolopes, crée des troubles aux marchands thessaliens, mais ces derniers se libèrent et vont se plaindre au sanctuaire de Delphes. Ceci profitant à Cimon puisqu'il va intervenir. [...]
[...] D'autant plus que ce conflit contre ces pirates était-il si pressant que cela ? Pas sûr. Ceci amène donc Cimon et Athènes à aider leurs alliés thessaliens, ce qui est dû notamment à la plainte adressée aux Amphyctions, occasionnant une cause juste car les hommes tels que Cimon furent des hommes très pieux d'après Pantel. Cimon permit de rendre libre la mer Égée en quelque sorte, car il y eut là aussi implantations de clérouques, et permit vu la proximité, d'avoir des liens commerciaux avec les Thessaliens et de contrôler encore plus la mer Égée. [...]
[...] Il est symbolisé comme Ménesthée, avec une insistance sur un réel pouvoir militaire, de stratège pour l'ordre de bataille acquis par son père Miltiade lors son éducation. On voit bien ici la répercussion de la conquête de Cimon pour les Athéniens évidemment. En revanche on ne le mentionne jamais, car au sein de la cité, on ne veut pas que ce succès en Thrace soit célébré, mais on lui permit de consacrer les seuls Athéniens et chefs qu'ils s'étaient donnés. [...]
[...] Cimon trouva les ossements de Thésée, fondateur mythique d'Athènes et sa réputation se répercuta ainsi au sein de la cité athénienne. Ceci peut être sujet à la critique, car il semble trop facile que des Dolopes qui pratiquent la piraterie depuis longtemps soient si dangereux à ce moment précis. Cela cache les intentions athéniennes de contrôler la mer Égée. En plus de cela, le cas des ossements de Thésée paraît trop amplifié. Ceci était sûrement une volonté personnelle, surtout de la part Cimon, pour magnifier sa réputation dans le but d'y accomplir ses objectifs. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture