Le document qui nous est présenté est un extrait de la pièce de théâtre comique qui s'intitule La paix, écrite par Aristophane en 421.
Aristophane est un poète comique grec dont on situe la naissance aux environs de 445 av. J.-C. à Athènes. On ne sait pas grand-chose sur lui, la plupart des éléments permettant de constituer sa biographie se trouvent en fait dans ses œuvres, par exemple, un vers de la paix nous apprend qu'il devint chauve avant trente ans. Il commence sa carrière de poète comique en 427 alors qu'il n'a pas encore dix-huit ans, et de ce fait présente sa première pièce, les Détaliens sous le nom d'un autre car il n'a pas encore l'âge requis pour le concours. Les anciens lui attribuent quarante-quatre comédies mais la plupart ne nous sont connues que par des fragments. Onze seulement nous sont parvenues intégralement ce qui n'est cependant pas négligeable.
La représentation de sa pièce "La paix" dont nous avons un extrait, eut lieu aux grandes Dionysies de l'année 421. La représentation précédait de quelques jours la paix conclue par Nicias, le général athénien démocrate, et par Plistoanax, roi de Sparte.
Après la mort de Brasidas, le vaillant chef lacédémonien, et celle de Cléon un démagogue ennemi d'Aristophane, sous le murs d'amphipolis, Sparte malgré sa victoire, éprouvait autant qu'Athènes le besoin de se refaire et ses alliés également, bien que parmi ceux-ci il s'en trouva comme les béotiens, les corinthiens et les mégariens qui refusait encore l'idée de paix.
C'est le moment où jamais pour Aristophane d'employer sa verve comique propager dans les esprits l'idée de la paix.
[...] Après la mort de Brasidas, le vaillant chef lacédémonien, et celle de Cléon un démagogue ennemi d'Aristophane, sous le murs d'amphipolis, Sparte malgré sa victoire, éprouvait autant qu'Athènes le besoin de se refaire et ses alliés également, bien que parmi ceux-ci il s'en trouva comme les béotiens, les corinthiens et les mégariens qui refusait encore l'idée de paix. C'est le moment où jamais pour Aristophane d'employer sa verve comique propager dans les esprits l'idée de la paix. Le héros de la comédie la Paix sera un vigneron du nom de Trygée qui s'est mis en tête de délivrer son pays de la guerre. Aristophane suppose qu'il s'envole à califourchon sur un escarbot (sorte de scarabée) jusqu'à la demeure des dieux. [...]
[...] La guerre débuta à l'été 431 par une invasion péloponnésienne en Attique. A terme la tragédie athénienne s'avéra être concluante du fait de la prise de Potidée (après trois ans de siège) et par des séries d'expéditions afin d'approvisionner la cité en matières premières. On ne peut toutefois pas conclure que la situation était complètement favorable aux Athéniens. Pour les paysans qui se trouvèrent dans l'obligation de se réfugier à l'intérieur de la ville, outre le traumatisme de voir leurs campagnes ravagées par les raids Péloponnésiens, les conditions de vie à l'intérieur des Longs Murs se trouvèrent être déplorables. [...]
[...] Aristophane est un poète comique grec dont on situe la naissance aux environs de 445 av. J.-C. à Athènes. On ne sait pas grand-chose sur lui, la plupart des éléments permettant de constituer sa biographie se trouvent en fait dans ses œuvres, par exemple, un vers de la paix nous apprend qu'il devint chauve avant trente ans. Il commence sa carrière de poète comique en 427 alors qu'il n'a pas encore dix-huit ans, et de ce fait présente sa première pièce, les Détaliens sous le nom d'un autre car il n'a pas encore l'âge requis pour le concours. [...]
[...] C'est Polémos, personnification de la guerre qui règne à leur place. Son premier acte a été d'enfermer la paix dans une caverne. Nous ne tardons pas à le voir apparaître, s'apprêtant à piller dans un mortier toutes les villes grecques, mais comme il lui manque un pilon depuis que Cléon et Brasidas sont morts, il part à la recherche de cet ustensile. Trygée en profite pour convier tous les Grecs représentés par le chœur, à la délivrance de la Paix. [...]
[...] Aristophane semble rappeler ici aux citoyens qu'ils sont seuls responsables de leurs malheurs. De ce fait, on peut voir dans cette réponse une satire de la société, Aristote se moque de ce système démocratique ou les décisions appartenaient finalement aux grands orateurs démagogues qui savaient flatter les égaux populaires. Il était ensuite facile pour le peuple de dénigrer le chef qu'ils avaient pourtant largement suivi et donc de se dégager de leurs responsabilités. D'autre part, le différend qui oppose Aristophane à Cléon est révélateur d'un certain type de société, en effet, à la mort de Péricles on assiste à la montée en puissance de démagogues qui représentaient une politique nouvelle en même temps que l'avènement au pouvoir d'une classe de citoyens qui n'avaient jusqu'alors obtenu aucune part dans le gouvernement de la cité. [...]
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