Le nouveau testament - Érasme (1516)

Thèmes abordés

Nouveau testament, Érasme, Grèce Antique, Moyen-âge, oeuvre humoristique, l'éloge de la folie, Linacre, Thomas More, John Colet, Froben, Guillaume Budé

Résumé du document

Le fait qu'Érasme a traduit les textes de nombreux auteurs grecs antiques, mais aussi d'ouvrages très importants de la Grèce antique à l'image du Nouveau Testament (version en grec) montre qu'Érasme est un individu très intéressé par la Grèce antique.

Extraits

[...] Le nouveau testament est une traduction du texte original qui était écrit en grec c'est en effet l'un des testaments les plus vieux et les plus corrects. Sa maitrise du grec lui a donc permis de fidèlement traduire ce texte c'est-à-dire l'adapter sans pour autant trop en changer le sens. Par ailleurs Erasme ajoute de nombreux commentaires et remarques afin de justifier et clarifier ses changements ou encore les passages les plus équivoques, ambigus ou obscurs. Il critique en premier lieu le train de vie excessif presque princier des grands hommes d'église, comme s'ils s'éloignaient de la religion privilégiant les avantages que leur position leur procure. [...]

[...] Paul Émile, Budé et Lefèvre d'Etaples en France ou encore Froben et Manuce en suisse/Allemagne et en Italie. Il a bien évidement eu des dizaines d'autres correspondants humanistes à travers l'Europe. Son poste de conseiller du futur empereur Charles Quint prouve qu'il était un personnage extrêmement important et reconnu en Europe Occidentale. Il était également en relation non seulement avec le roi Charles Quint mais aussi avec de nombreux personnages importants dont de célèbres humanistes à l'image d'amis comme Guillaume Budé. [...]

[...] « Le monde se ressaisit comme s'il se réveillait d'un long sommeil. » Ici, monde fait référence à tout le monde affecté par la renaissance. Le long sommeil lui fait référence au Moyen-âge considéré comme une période sombre prise sous le joug de l'église et de la religion, une période qui connut de nombreux malheurs des guerres aux pestes, pillages ou encore aux famines. Ce « sommeil » a donc commencé à la fin de l'antiquité qui était l'un des nombreux âges d'or des arts et des lettres et se termine à la fin du Moyen-âge et au début de la renaissance un autre âge d'or pour la connaissance car les gens recommencent à s'intéresser aux arts, aux lettres ou encore aux sciences qui avaient étés délaissés au Moyen-âge. [...]