Métèques, Athènes, vie athénienne, Lysias, Xénophon, métèque idéal, cité
Un métèque est un étranger, mais un étranger particulier. En effet, ce dernier est un « étranger domicilié », c'est-à-dire un « metoikos » en grec. Cela signifie « celui qui est établi avec ». C'est uniquement à Athènes qu'on trouve cette catégorie d'individus comme nous le constatons dans les textes de Lysias et de Xénophon. Effectivement, Lysias un métèque athénien, nous raconte à travers son texte Contre Eratosthène, la tyrannie des Trente qui a duré environ toute l'année 404 avant J-C. C'est ainsi qu'il nous montre la place des métèques durant cette tyrannie en évoquant l'arrestation et la mise à mort de son frère Polémarque. A noter que c'est le seul texte qu'il a prononcé et que le nom de son texte renvoie à l'un des trente, car les autres textes que Lysias a écrits étaient pour des clients qui les prononçaient eux-mêmes. Lysias est né vers 445-440 av. J.-C. à Athènes et meurt vers 380 avant J-C. Il restera quasiment toute sa vie dans cette cité. En effet, il ne séjournera pas dans la cité que de 425 av. J.-C., date à laquelle il décide d'aller à Thourioi à 412 av. J.-C. date à laquelle il rentre à Athènes suite à la défaite athénienne en Sicile et durant un cours exil qu'il subit à cause de la tyrannie des Trente. C'est un rhéteur possédant une vaste fortune grâce à sa fabrique de boucliers.
[...] De plus, ces hommes appartiennent tous un dème. Un métèque est comme une sorte d'intermédiaire entre les étrangers et les citoyens c'est à dire qu'il fait parti des non-citoyens mais a le droit de cité contrairement à un étranger. Mais attention comme nous l'avons dit leur origine est divers aussi bien au niveau de la cité d'origine qu'au niveau de la profession. Certes nous connaissons les métèques en particulier grâce à Lysias car il a écrit sur eux car il est lui-même métèque mais il ne faut pas croire que tous les métèques sont riches comme nous pouvons l'observer dans une inscription gravée à Athènes après la chute des Trente on constate la présence de métiers modestes comme des secrétaires ou des cultivateurs. [...]
[...] Lysias et sa famille font parti des bons métèques car ils sont toujours restés à Athènes malgré les coups du sort qu'ils ont subis. En effet, la figure du mauvais métèque est celle d'un étranger qui vient en temps de paix dans la cité pour prospérer et qui s'en va ailleurs quand la guerre arrive. Alors qu'un bon métèque est celui qui participe à l'enrichissement et à la défense de la cité mais surtout qui respecte les lois de cette cité c'est à dire qu'il ne cherche pas à aller à l'encontre de celles-ci. [...]
[...] C'est pourquoi Xénophon ayant compris leur importance essaye de faire comprendre à la cité qu'elle a besoin d'eux même si on constate que ce dernier souhaite les surveiller avec des gardiens Il y a aussi Hypéride et Nicias par exemple qui ont compris le fait qu'Athènes ait besoin de métèques pour que la cité soit florissante. Néanmoins malgré les bonnes intentions de certains citoyens athéniens, nous sommes forcés de constater que les métèques sont presque par reconnus dans la cité athénienne car aucune loi n'est faite en leur faveur. Bibliographie : Le monde grec à l'époque classique, P. Brun ; Athènes vue par ses métèques, S. Mansouri ; Histoire d'une démocratie : Athènes, C. [...]
[...] Effectivement, Lysias un métèque athénien, nous raconte à travers son texte Contre Eratosthène, la tyrannie des Trente qui a duré environ toute l'année 404 avant J-C. C'est ainsi qu'il nous montre la place des métèques durant cette tyrannie en évoquant l'arrestation et la mise à mort de son frère Polémarque. A noter que c'est le seul texte qu'il a prononcé et que le nom de son texte renvoie à l'un des trente, car les autres textes que Lysias a écrits étaient pour des clients qui les prononçaient eux-mêmes. Lysias est né vers 445-440 av. J.- C. [...]
[...] Mais malheureusement, le dévouement des métèques n'est que très peu reconnu par la cité. Effectivement, ces derniers n'obtiennent que très peu de reconnaissances malgré le fait que ces hommes payent un lourd tribus notamment dans les guerres ou dans les oligarchies comme la famille de Lysias. Conclusion Pour conclure, nous pouvons dire qu'Athènes a besoin de ses métèques car ils permettent d'une part à la cité de gagner de l'argent grâce à leurs contributions comme la taxe de séjour et l'obligation qui leur est faite de participer au service militaire à des postes où la mort est souvent présente. [...]
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