Polybe, Rome, Histoires, Félix Bouchot, ville éternelle, auteur antique, glorification
Le texte présenté ici est la préface des Histoires, I de Polybe, auteur antique. Le texte met en avant la ville de Rome dans une forme d'hommage, historique, politique mais aussi culturel. Rome est véritablement ici dépeinte comme la ville centre, la ville éternelle. L'auteur établit donc une comparaison globale entre plusieurs villes et Rome afin de réaliser une glorification de celle-ci.
[...] Ici, il construit de manière littéraire une mythification de la ville de Rome en la glorifiant. Il rappelle en effet les hauts faits guerriers de Rome et son importance politique. Cette mythification se construit grâce à une comparaison entre Rome, les Romains donc et d'autres peuples comme les Perses ou les Macédoniens par exemple. Cette comparaison est donc toujours en faveur de Rome puisque l'auteur montre que même ces « peuples considérables » n'ont pas la hauteur et la gloire de Rome. [...]
[...] Ainsi, Rome est présentée et décrite ici comme une ville éternelle qui réussit aussi à réunir et unifier les différentes contrées, autant l'Afrique que l'Italie par exemple. Ces peuples étant très éloignés de toutes dimensions les uns des autres, l'auteur montre que seul Rome est capable de les unifier en son sein. Il construit ainsi un discours à dimension d'hommage qui vise à glorifier Rome et à en faire un mythe. [...]
[...] Ceci reste toujours à la faveur de Rome car l'auteur sélectionne les peuples les plus « considérables » pour montrer que Rome est encore mieux, ce qui renforce le processus de glorification de la ville. Il y a un effet d'attente qui montre que l'auteur va retracer de hauts événements. • L'auteur cite donc plusieurs peuples et Etats, parmi les plus aguerris : « les Perses » (l.11) , « les Lacédémoniens » (l.13), « Les Macédoniens » (l.15). • L'auteur raconte et retrace l'histoire de Rome. [...]
[...] La négation « ce ne sont pas seulement » renforce la domination de Rome en rappelant ses hautes capacités guerrières et politiques. II) La création d'un mythe de la ville éternelle • Rome est présentée ici comme une ville éternelle grâce aux hauts faits que les Romains et leur civilisation ont accompli. • L'auteur construit le mythe de Rome dans ce texte et explique pourquoi cette ville est éternelle : « elle conquit tout l'univers (oikouménè) et par là porta sa puissance à une hauteur que notre siècle admire, et que les âges futurs ne dépasseront jamais » (l. [...]
[...] Ici, l'adjectif « dispersée » a une dimension péjorative et montre que seul Rome est parvenue à donner de la hauteur et de la gloire au monde. • Rome est donc ici représentée en tant que ville modèle et mondiale puisqu'elle participe à « former un tout organique » comme le dit le texte l. 30-31. L'empire romain réunit ainsi « les événements d'Italie et d'Afrique » qui « s'entrelacent avec ceux d'Asie et de Grèce, et l'ensemble tend à une seule et même fin » (l. [...]
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