Romains, Latins, alliés italiens, Polybe, glacis péninsulaire, armée romaine, Yann Le Bohec, sabins, étrusques, Peter Astbury Brunt, Frank Walbank, intégration au modèle romain, Dominique Briquel, messapiens, culture romaine, Walbank, Rome, Ombriens, Sarsinates, Vénètes, Cénomans
En 272, il n'y a en théorie plus de peuples ou de cités réellement indépendants au sud de l'Arno. Tous sont liés aux Romains, à titre de déditices ou d'alliés. Polybe nous fait la description de cette alliance italienne. Selon Cicéron dans le tome II de La République, c'est lui qui de tous les auteurs grecs a consacré le plus de soin à l'histoire romaine. Dès sa préface, Polybe se propose de "connaître comment et grâce à quel genre de constitution presque toutes les parties de la terre sont passées en moins de cinquante-trois ans sous la domination des Romains".
[...] Histoires, livre II, paragraphe 24, extrait - Polybe (167-149) - Les Romains, les Latins et les Alliés Italiens En 272, il n'y a en théorie plus de peuples ou de cités réellement indépendants au sud de l'Arno. Tous sont liés aux Romains, à titre de déditices ou d'alliés. Polybe nous fait la description de cette alliance italienne. Selon Cicéron dans le tome II de La République, c'est lui qui de tous les auteurs grecs a consacré le plus de soin à l'histoire romaine. [...]
[...] Tout d'abord elle permet de vaincre les Celtes. En effet, ces derniers sont écrasés à la bataille de Télamon en 225 puis se soumettent. En 218, deux colonies latines, Placentia et Crémonia sont créées dans la plaine du Pô. Par ailleurs, la grande capacité d'adaptation et le réservoir d'hommes permettent à Rome de battre la cite punique en 202 à Zama. Mais entre temps, de nombreux « alliés » tels que Tarente, les Gaulois de Cisalpine et les Samnites se retournent contre Rome. [...]
[...] À la ligne 10 lorsqu'il parle des « forces armées de Rome » puis à la ligne 31 quand il annonce que « d'autres troupes restaient stationnées à Rome en réserve », Polybe fait clairement ressortir le caractère unilatéral de l'alliance. En théorie, sur le modèle des traités latins du siècle précédent, les deux parties doivent se venir en aide mutuellement, en vertu du statut de ciuitas foederata. Mais en pratique, l'aide n'est perçue que par Rome. Polybe qualifie d'ailleurs cette entité de « masse de la puissance qui était soumise » à Rome. [...]
[...] Il souligne d'ailleurs au livre VI de ses Histoires que les Carthaginois sont inférieurs à l'armée des Romains qui est composée des « gens du pays et des citoyens ». Transition : Nous voyons donc qu'au travers de l'alliance italienne, Rome impose à ses alliés une obéissance fondée sur la fidélité et la loyauté au serment prêté. Le découpage, la mise en place du recensement et la participation exigée à l'armée contribuent tous à la mise en place progressive d'un nouveau modèle culturel commun. [...]
[...] Nous allons donc nous attacher à chercher les raisons de cette puissance au travers de la description qu'il nous délivre de l'alliance italienne, entre vecteur de romanisation et organisation militaire clientélaire. Annonce de plan : Tout d'abord, l'alliance italienne contribue à la formation d'un cadre géographico-politique commun à l'ensemble de l'Italie. Premièrement par la constitution d'un glacis protecteur face aux invasions. Ensuite, en fédérant la péninsule italienne à l'intérieur de l'armée et face à un danger. Enfin, cette alliance italienne est vectrice de stabilité. [...]
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