Bataille de Pharsale, guerre civile, Empire romain, Jules César, Sylla, Dion Cassius, Pompée, Crassus, enjeux géopolitiques
Au I siècle av. J.-C., une succession de crises politiques divise le peuple romain. Le pouvoir absolu était récupéré par Sylla, qui a eu souvent recours à une violence sans limite face à ses adversaires. Suite à son abdication, les luttes pour le pouvoir ont repris. Cela a abouti plusieurs années plus tard, entre autres, à la création de l'alliance politique non officielle entre César, Pompée et Crassus. Certaines différences et les ambitions personnelles ont conduit à la situation où un affrontement était inévitable.
[...] Hinard, Histoire romaine en 2000. Ce document nous aidera à mieux comprendre les déplacements et la provenance des troupes, mais aussi les enjeux géographiques. A l'aide de ce commentaire, nous allons étudier l'importance de la bataille de Pharsale et de ses conséquences sur la société romaine. L'issue de ce combat a changé le cours de l'histoire et a propulsé Jules César sur les devants de la scène politique romaine. C'est pourquoi nous allons tout d'abord voir le contexte historique de l'époque, les raisons qui ont conduit à la guerre civile opposant Pompée à César. [...]
[...] Il fallait que quelqu'un, César ou Pompée, prenne une décision de commencer la bataille. C. Préparatifs de la bataille Pour se préparer à la bataille, Pompée s'installe près de Pharsale, sur les rives de la rivière Enipée, à cinq kilomètres de camp de César. Il décide d'utiliser cette rivière comme protection naturelle de son flanc droit. Par conséquent, il organise son flanc gauche à l'aide de chevaliers italiques (citoyens de Rome antique, organisés en ordre équestre), des frondeurs thraces (venant de la péninsule balkanique, partagée aujourd'hui entre la Bulgarie, la Grèce et la Turquie) et des archers crétois (une des îles grecque). [...]
[...] C'est le début de la guerre civile opposant les deux hommes et leurs partisans. En 49 av. Jules César décida de traverser le fleuve Rubicon et prononça l'une de ses plus célèbres citations, « Alea jacta est », ou en français « les dés sont jetés ». Par cette décision, César a décidé d'aller contre la décision du Sénat qui interdisait de franchir ce fleuve avec les troupes armées. Le Sénat, en réponse à cette action militaire, nomme Pompée « imperator » des légions romaines. La guerre civile et la lutte contre les deux hommes a commencé. [...]
[...] Des bulletins de victoire ont été envoyés par Pompée aux cités de toutes les provinces. C'est avec cet état d'esprit de victoire prochaine et certaine que les troupes de Pompée sont arrivées sur le lieu de la bataille de Pharsale. Ici, la fin du premier triumvirat allait avoir lieu et le vainqueur récupérait le pouvoir. Les débuts de l'affrontement ont été incertains. Dion Cassius disait dans son texte « c'est pour cette lutte terrible que les deux armées se mirent en marche l'une contre l'autre ; mais elles ne l'engagèrent pas incontinent ». [...]
[...] César avait également un chef de guerre expérimenté à ses côtés, Marc Antoine, il a eu la responsabilité de diriger le flanc gauche à Pharsale. De l'autre côté, Pompée était un chef militaire avec un certain nombre de succès et connu pour sa planification et son attention aux détails. Lors de la préparation de la bataille de Pharsale, son commandement a été renforcé par la présence d'un ancien commandant de César, Titus Labienus. Le combat a pu avoir lieu après que Pompée s'est décidé de quitter les hauteurs et que les deux armées ont fait face dans la plaine. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture