C'est pour reprendre leur revanche sur les Grecs que les Perses veulent à nouveau mener une expédition contre la cité athénienne. L'armée perse a à sa tête le fils de Darios Ier, connu sous le nom de Xerxès qui veut venger la défaite subie par son père lors de la bataille de Marathon dix ans auparavant. Malheureusement pour lui, le sort tourne à son désavantage tout comme pour son père (...)
[...] Xerxès, au contraire, je le sais, conduisait une flotte de mille vaisseaux, sans compter les croiseurs de vitesse, au nombre de deux cent sept. Telle était la proportion : la trouves-tu à notre désavantage ? Non : c'est un dieu dès lors qui nous a détruit notre armée, en faisant de la chance des parts trop inégales dans les plateaux de la balance. Les dieux protègent la ville de Pallas. LA REINE _ Athènes est donc encore intacte ? LE MESSAGER _ La cité qui garde ses hommes possède le plus sûr rempart. [...]
[...] Par conséquent, on peut donner le chiffre de 800 à 900 navires perses contre 300 pour les grecs environs, soit une supériorité de trois fois pour Xerxès. Eschyle, tout comme les autres historiens évoquent le nombre de la totalité de la flotte perse pour que la victoire grecque soit tout simplement encore plus brillante que ce qu'elle a été Des pertes pourtant terrifiantes L'ampleur de l'armée perse annonce l'ampleur des pertes considérables pour Xerxès : Quant à la somme de nos pertes, quand je prendrais dix jours pour en dresser le compte, je ne saurais l'établir. [...]
[...] Nous allons donc voir pourquoi la bataille de Salamine est un véritable désastre pour l'armée perse. Tout d'abord, voyons le piège remarquable tendu par les Grecs qui reflète bien leur puissance maritime, puis nous verrons comment les Perses ont été aveuglés par leur excès de confiance. Un piège remarquable reflétant la puissance maritime des Grecs Le stratagème grec La bataille de Salamine est en grande partie un combat naval puisqu'elle se déroule dans les environs de l'île de Salamine dans le golfe Saronique à l'ouest d'Athènes, c'est pourquoi elle engage les marines de guerre. [...]
[...] La nuit se passe, sans que la flotte grecque tente de sortie furtive. (l.27-28) Cette baie correspond à une passe étroite dans laquelle s'engouffre donc les navires de Xerxès : Et la terreur alors saisit tous les barbares, déçus dans leur attente ; car ce n'était pas pour fuir que les Grecs entonnaient ce péan solennel, mais bien pour marcher au combat, pleins de valeureuse assurance (l.31-33) Les Perses qui s'étaient préparés à pourchasser une armée navale en fuite se retrouvent coincés dans la baie en face d'une marine grecque prête à livrer bataille dans une endroit où les navires de Xerxès ne peuvent manœuvrer. [...]
[...] La nuit se passe, sans que la flotte grecque tente de sortie furtive. Mais, quand le jour aux blancs coursiers épand sa clarté sur la terre, voici que, sonore, une clameur s'élève du côté des Grecs, modulée comme un hymne, cependant que l'écho des rochers de l'île en répète l'éclat. Et la terreur alors saisit tous les barbares, déçus dans leur attente ; car ce n'était pas pour fuir que les Grecs entonnaient ce péan solennel, mais bien pour marcher au combat, pleins de valeureuse assurance ; et les appels de la trompette embrassaient toute leur ligne. [...]
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