Géorgiques, Virgile, agronomie, poésie latine, mort de César
C'est un extrait des Géorgiques de Virgile, un de ses trois grands textes (Les Bucoliques ; L'Enéide). Il s'agit des travaux des champs inspiré d'Hésiode Les travaux et les jours. Nom grec pour une œuvre latine. En quoi le modèle grec permet-il l'adaptation de l'agronomie (=la science) à la poésie latine ?
[...] Ici, il s'agit de glorifier César par la grandeur de toutes les catastrophes qui viennent après sa mort et qui annonce la guerre civile. Il s'agit aussi indirectement, de glorifier le césar suivant c'est-à-dire Auguste qui mettra fin à la guerre civile. Ce texte s'inclut parfaitement dans un traité sur le monde naturel et sur l'élevage car toutes les catastrophes font références à telle ou telle parte de l'œuvre. C'est un texte technique car la prévision est la base de l'agriculture. Toute la science est fondée sur la répartition de phénomènes naturels observables. L'enjeu pour Virgile est d'être le nouvel Hésiode. [...]
[...] Ceux sont des faits explicables, pas si extraordinaires que ça, on a une interprétation dans le vraisemblable/réel Une énumération épique *de grands pays : ‘'romam'', ‘'germania''. Une volonté d'universalité qui e retrouve dans l'utilisation des quatre éléments. *le quatres éléments : l'eau (Eridan), le feu (Etna), l'air (le vent), la terre (tremblements). Le texte culmine sur la comète, le domaine des dieux : le ciel. *tous les deux vers un nouvel élément apparait *l'épopée se définit par la valorisation d'un peuple : le monde entier participe à l'émoi (émotion : emotum, emoveo = faire bouger quelque chose en soi) causé par la mort de César. [...]
[...] Signifie fut entendue Vulgo : adverbe traduit par partout (il signifie textuellement ‘'toute la foule l'entend'', à différencier de vulgus : la foule) Per lucos silentes : dans les bois sacrés silencieux -vox- inges : une voix immense Et simulacra : et des fantômes Palentia : pâles, blafards Modis miris : d'une étrange façon (ce ne sont pas les fantômes habituels) Visa : sujet neutre pluriel, au participe passé passif. Signifie furent vus Sub obscurum noctis : à l'approche de la nuit Pecudesque locutae : lucuor, locui à l'infinitif, parler. [...]
[...] *l'Etna (v10) fait irruption la même année : concomitens *la Germanie entend un bruit d'armes (v12) : soit un bruit terrible à cause d'une armée qui terrifie son adversaire avec les boucliers ; soit une cause naturelle mais qui est associée culturellement aux armes. Tout le Sud de la Germanie est à côté des Romains. *les Alpes qui tremblent : tremblement de terre *les voix (v14 15) peuvent être le vent, des hurlements d'animaux qu'ils interprètent comme une colère divine. *fantômes : les romains ont l'habitude des fantômes donc ceux ne sont pas les mêmes. Ils sont très pâles et d'une façon étonnante, ceux ne sont pas des morts mais c'est autre chose d'inconnu. De plus ils apparaissent au crépuscule. [...]
[...] Signifie les foudres Ceciderunt : ne tombèrent Plura : souvent Caelo sereno : sous un ciel serein Nec totiens : ni autant de fois Diri cometae : de sinistres comètes Arsere : aserunt, parfait du verbe arsero. Signifie brulèrent. Commentaire Introduction : C'est un extrait des Géorgiques de Virgile, un de ses trois grands textes (Les Bucoliques ; L'Enéide). Il s'agit des travaux des champs inspiré d'Hésiode Les travaux et les jours. Nom grec pour une œuvre latine. En quoi le modèle grec permet-il l'adaptation de l'agronomie science) à la poésie latine ? [...]
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