famille, Grèce antique, Rome, Antiquité romaine, monde contemporain, histoire romaine
Le livre que nous allons étudier s´intitule La famille dans la Grèce antique et à Rome sorti pour la première fois en 1986 et a été écrit par trois auteurs, dont Giulia Sissa qui est chercheur en histoire, anthropologue, philosophie du monde ancien, professeur de la théorie politique de l'Antiquité à l´université de Californie à Los Angeles. L'ouvrage est également écrit par Yan Thomas et Aline Rousselle. Yan Thomas est un juriste et historien du droit français. Il étudie les catégories et les méthodes du droit, de l'Antiquité romaine au monde contemporain. C'est un spécialiste du droit romain et est fondateur en 1989 du Centre d'étude des normes juridiques à l'EHESS. Aline Rousselle est professeure d'histoire ancienne à l'université de Perpignan, elle a sorti plusieurs œuvres sur l'histoire romaine, de la sexualité et sur la religion.
[...] Il propose également des extraits de sources et des schémas qui permettant de mieux cerner le sujet. Cet ouvrage permet une comparaison avec l'époque qui est la nôtre. Pour bien comprendre la famille à l'époque de la Grèce ancienne et la Rome antique, il faut prendre en compte le climat politique, social et économique de l´époque. De plus, il est intéressant de mieux cerner la famille qui a un rôle bien défini dans la cité. Ce livre a la qualité d´exposer ses idées de manière très intéressante et très précise grâce à l´utilisation d´exemples précis. [...]
[...] Ce sont les fils de grandes familles qui se préparer ainsi. Les réflexions de l'exil montrent que l'absence de sa famille pèse au condamné. L'épouse reste en général à Rome et administre les biens. Lors des condamnations plus graves, il arrive que toute la famille fût entraînée dans la mort. L'enfant noble est élevé durement et il n'est pas nourri par sa mère. On lui donne plusieurs nourrices pour qu'il ne s'attache pas. À mesure que l'enfant grandit, sa nourriture et les exercices qu'il prend sont réglés pour lui donner un corps conforme à une norme. [...]
[...] Le futur politês voit le jour dans la maison de son père. La phratrie veille sur la légitimité de chaque candidata et sur la citoyenneté des ascendants. Le dème est le lieu d'origine de chaque citoyen et chaque dème possède un registre civique où tout Athénien de sexe masculin est inscrit dès l'âge de 18 ans et l'enfant devient éphèbe. Il y a une seule cérémonie d'introduction à la phratrie. Un enfant adopté quitte définitivement son foyer et perd automatiquement le droit d'hériter de son père par la semence. [...]
[...] Les femmes recueillent un héritage et le transmettent. Dans la seconde partie, Yan Thomas cite que le mot pour dire l'habitation, domus, recouvrait la famille résidentielle. Le mot désignant le patrimoine est familia. On appelle familia, un grand nombre de gens soumis soit par le droit soit par la nature au pouvoir d'un seul. Cela comprend le père de famille, la mère, le fils, la fille et tous ceux qui viennent à la suite, petit-fils et petites filles et ainsi de suite. [...]
[...] L'esclave doit le service sexuel à son maître. Il y a quatre activités : l'usage des esclaves, l'usage des prostituées, la pédérastie et l'amour réciproque. On retrouve deux comportements qui paraissent complémentaires et liés tous deux à la reproduction. L'un concerne les hommes et l'autre les femmes. Il y a des castrations volontaires et des abstinences. Les eunuques adoptaient des enfants. Les traités sur le mariage adressés par des philosophes à des jeunes gens de la haute société qui sont venus suivre leur enseignement. [...]
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