Plutarque, Tibérius, Caïus Gracchus, révolution des Gracques, loi judiciaire, politiques romaines
« Entre la République des Cincinnatus et l'Empire des Césars, voici la révolution des Gracques : 134 av. J. -C. Tibérius Gracchus, tribun de la plèbe, achève dans les massacres de la guerre civile son combat contre le Sénat et les riches. Mais Rome a pour toujours changé. La crise agraire qui couvait depuis les conquêtes a enfin éclaté : elle va durer plus d'un siècle », d'après Claude Nicolet dans Les Gracques, crise agraire et révolutions à Rome. En effet, L'origine des troubles remonte au tribunat de la plèbe de Tibérius Gracchus. Celui-ci fait voter une loi agraire (distribution aux pauvres de terres publiques accaparées par les riches) et destitue son collègue Octavius qui s'y opposait. Une émeute est déclenchée par l'aristocratie au moment où Tiberius Gracchus tente de se faire élire une seconde fois au tribunat ; il est assassiné avec des centaines de ses partisans ; la commission agraire, mise en place par Tibérius, n'en continue pas moins de fonctionner. Il faut attendre dix ans pour que son frère Caïus Gracchus se lance à son tour dans les réformes. La loi judiciaire de Caïus Gracchus se situe dans un contexte social difficile.De grands propriétaires, des sénateurs très souvent, occupaient l'ager publicus de manières plus ou moins officielles ce qui les permettait de s'enrichir et d'exercer sur les provinciaux des pressions toutes aussi légales que leur présence sur le l'ager publicus.
[...] Ce fut une conséquence lointaine de son acte. Les réformes de Caïus Gracchus et plus largement de son frère et lui, dévoilèrent les divisions de la société romaine entre nobilitas et popularisas, qui déclenchèrent une série d'évènements et atteignirent leur paroxysme avec la chute de la République. [...]
[...] Il obtient la citoyenneté romaine, occupe des charges publiques et reçoit plusieurs titres honorifiques. À la fin de sa vie, il revient s'installer à Chéronée et devient prêtre d'Apollon à Delphes. Il crée également une Académie privée où il enseigne essentiellement l'éthique, sous forme de leçons et discussions. Ainsi, nous verrons à travers l'étude de ces deux extraits, quels sont les principes de ces lois proposées par les Gracques, et malgré une critique des auteurs, sont-elles un premier pas vers la fin des conflits sociaux de l'époque ? [...]
[...] J.-C.), est un homme politique et tribun romain (133 av. J.-C). Son intérêt pour le peuple entraîna sa déchéance politique et sa mort. Avec son frère Caius Sempronius Gracchus, Tiberius fut élevé par sa mère Cornélie, fille de Scipion l'Africain. En 146 av. J.- C., il participa à la capture et à la destruction de Carthage et fut, dit- on, le premier Romain à gravir le mur de la ville assiégée. En 137 av. J.- C., il fut questeur de l'armée de Caius Hostilius Mancinus (consul en 137 av. [...]
[...] Par ailleurs, il faut aussi citer le reproche de Titus Annius concernant un des tribuns collègue de Tibérius, Octavius, (de la ligne 13 à 16) destituant son collègue, qui était sacro-saint et inviolable. C'est à la faveur d'une rumeur prétendant que Tiberius cherchait à s'arroger un pouvoir dictatorial puisqu'il ne respecte pas l'exigence de la notabilité que ses opposants réclamèrent sa mort immédiate. Une émeute éclata au cours de laquelle Tiberius fut assassiné avec 300 de ses partisans et son corps jeté dans le Tibre. [...]
[...] En effet, les sénateurs et les chevaliers considérèrent que Caïus Gracchus et ses partisans avaient troublé l'ordre public en s'opposant à l'annulation de la colonisation de Carthage. En conclusion de cette étude, en réalité, la loi judiciaire de Caïus Gracchus n'était pas spécialement conçue pour avantager les chevaliers mais surtout pour priver les sénateurs d'un privilège de corruption et d'impunité. Tibérius et Caïus Gracchus voulaient rendre la justice plus démocratique, une justice plus juste. Leur idée était celle d'une justice exercée non plus uniquement par les sénateurs mais par le peuple entier. Néanmoins, opposer mortellement le Sénat et l'ordre équestre n'était pas le but de Caïus. [...]
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