Jérôme Carcopino divise son ouvrage en deux grandes parties. La première de ces parties présente l'aspect physique et moral de la vie romaine, il explique les caractéristiques urbaines de Rome puis traite de l'organisation de la société et de ses mœurs selon l'argent, les croyances et l'éducation. Dans la seconde partie, il retrace l'emploi du temps d'un citoyen romain avec les différentes occupations et spectacles qui s'offraient à lui.
Le passage que nous allons étudier trouve ainsi toute sa place dans la section sur le milieu moral, traitant en effet, du système de castes censitaires et des valeurs qu'il entraine.
[...] De même, lorsque Jérôme Carcopino parle de la contamination de l'élite sociale par des hommes, qui nés dans les chaînes, n'étaient destinés qu'à servir on peut certes se dire qu'il ne fait qu'expliciter de manière franche la pensée qui était de mise a l'époque, mais on peut malheureusement lui reprocher de ne pas assez s'en détacher. De plus lorsqu'on connaît la partie de sa vie, qui suivit la rédaction de cet ouvrage alors tout devient confus et on est en droit de se poser certaines questions sur les convictions profondes de l'historien qu'il est. [...]
[...] La première de ces parties présente l'aspect physique et moral de la vie romaine, il explique les caractéristiques urbaines de Rome puis traite de l'organisation de la société et de ses mœurs selon l'argent, les croyances et l'éducation. Dans la seconde partie, il retrace l'emploi du temps d'un citoyen romain avec les différents occupations et spectacles qui s'offraient à lui. Le passage que nous allons étudier trouve ainsi toute sa place dans la section sur le milieu moral, traitant en effet, du système de castes censitaires et des valeurs qu'il entraine. [...]
[...] Sur le même sujet, on retrouve plusieurs ouvrages, notamment : - Ramsay MacMullen ; Les rapports entre les classes sociales dans l'Empire romain ; Editions du Seuil; Paris - J.Gagé ; Les classes sociales dans l'Empire romain ; Bibliothèque historique ; Paris ; 1964 On pourra donner un jugement critique à ce chapitre de La vie quotidienne à Rome à l'apogée de l'Empire notamment de valeur morale quant à la question des esclaves. En effet, quels que soient l'époque et le lieu, il est difficilement pardonnable, surtout venant d'un historien, de trouver une utilité à l'esclavagisme de l'homme pas l'homme. [...]
[...] Etude de l'essai sur "La vie quotidienne à Rome à l'apogée de l'Empire" de J.Carcopino Jérôme Carcopino est né le 27 juin 1881 à Verneuil dans l'Eure, fils d'un médecin corse, il intègre l'Ecole Normale Supérieure puis fut reçu premier à l'agrégation d'histoire et géographie de 1904. Il exerça différents postes de professeur en France et à l'étranger. Durant la 1re guerre mondiale, il servit dans l'armée d'Orient, interrompant provisoirement sa carrière. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il occupa le poste de directeur de l'ENS avant d'être nommé secrétaire d'Etat à l'Education nationale et à la Jeunesse. [...]
[...] IV- L'autre point négatif est celui de la répartition des richesses sur l'ensemble de la population. En effet, une population que l'on estime à environ 1200000 habitants, seules cent mille familles pouvaient subvenir à leurs besoins de manière autonome, quand aux autres elles vivaient dans l'attente des aides de l'état. Lorsque Jérôme Carcopino analyse de plus près cette répartition des richesses, il constate que parmi la faible portion des gens qui possèdent réellement des biens et qui arrivent à satisfaire totalement ses besoins, seule une catégorie encore plus infime possède la majorité des richesses. [...]
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