A l'époque archaïque, l'artisanat, technè, qui associe la transformation manufacturière et l'art, se faisait uniquement de façon domestique, par les femmes de citoyen et les esclaves, permettant une certaine autarcie des cités. Mais l'arrivée de nouvelles techniques oblige l'émergence d'un artisanat spécialisé et l'ouverture vers l'extérieur. On peut distinguer deux grands types d'artisanats : l'artisanat privé, dont les ateliers sont réunis dans un quartier à Athènes, appelé le quartier de Céramique près de la porte Diphylon, dont peu de sources nous sont parvenues contrairement à l'artisanat public où les sources sont plus variées : contrats, devis, comptes, votes de l'écclésia, œuvres littéraires.
C'est ainsi que Plutarque (v. 46-125 après J.C), dans son œuvre majeure les Vies parallèles des hommes illustres, livre XII : La vie de Périclès fait la biographie de Périclès parallèlement à la vie de Fabius Maximus et tente d'affirmer, six siècles plus tard, le prestige d'Athènes et de la Grèce, à travers l'essor de l'artisanat à l'époque de Périclès. En effet, il fait partie d'une ancienne famille aristocratique qui lui permet de voyager notamment à Rome où il comprend l'importance d'associer les deux civilisations romaine et grecque.
Périclès (v.495-429 avant J.C) est un homme politique du parti démocrate, issu de la grande famille aristocratique des Alcméonides, il est un des citoyens les plus influents de la cité d'Athènes où on le surnomme « l'Olympien » et il est sans cesse réélu à la charge de stratège. Après la fin de la Deuxième Guerre médique (479), il va imposer la puissance athénienne, pour s'appuyer sur cette hégémonie qui permet un essor considérable de l'artisanat, tout en étant l'instigateur de nombreux travaux.
Comment Plutarque met-il en avant la prospérité de l'artisanat athénien au Ve siècle ? Et celle de Périclès ?
[...] Le plus souvent le client l'a fournie et travaille donc à la demande. B-Leur statut et leur condition La masse des artisans ne peut être classée dans une seule catégorie. En effet citoyens, métèques, xénos ou encore esclaves travaillent côte à côte dans les ateliers, et il est vrai que les tâches les plus sommaires sont laissées à la charge des esclaves notamment dans les mines où les conditions de travail sont dures alors que les taches les plus délicates sont laissées aux maîtres. [...]
[...] Et ainsi concurrencer le lieu le plus sacré des Grecs, Delphes. Il dote la cité de monuments nouveaux : le Parthénon (447-436), le nouveau Propylée (437-432), le nouvel Erechthéion (421-406), ainsi qu' à l'extérieur de l'Acropole au Nord-Ouest de l'Agora, les temples d'Héphaïstos (449-444) et d'Arès (440-436). Hors d'Athènes il fait édifier à Eleusis le temple des Mystères, les temples de Poséidon (444-440) et d'Athéna au Cap Sounion et enfin le temple de Némésis qui ne sera jamais achevé à cause de la guerre du Péloponnèse. [...]
[...] Par un effet rhétorique habile, Plutarque prête à Périclès l.13-14 que l'argent n'appartient pas à ceux qui le donnent mais à ceux qui le reçoivent pourvu qu'ils fournissent ce en échange de quoi ils le perçoivent Mais ceci provoqua également le mécontentement des cités alliées : l.8-10 La Grèce se croit terriblement outragée, ouvertement tyrannisée quand elle voit que les contributions servent à dorer et parer votre cité comme une coquette C'est ainsi qu'Eubée Samos (440) et Byzance se révoltèrent contre Athènes mais ces révoltes furent vite écrasées par une expédition que Périclès dirigea. La dernière cité permit d'obtenir le contrôle du détroit de la mer Noire, se rendant ainsi maître des échanges dans la mer Egée jusqu'à la mer Noire. Un empire d'échange pour les matières premières Très vite après avoir pris le contrôle de la Ligue, Athènes se sert de cet empire (archè) pour permettre d'assouvir son ambition impérialiste grâce à son puissant port du Pirée, construit par Thémistocle et rénové par Périclès. [...]
[...] Cette politique tente également d'unir le démos athénien dans la prospérité et donc de consolider la démocratie. Une gloire immortelle Dans le texte, Plutarque insiste grandement sur le prestige des monuments à la l il parle de plaisir et de parure au plus haut degré Il voit cette politique de prestige comme étant utile à l'économie et décisive pour cimenter la communauté tout entière, mais également comme permettant de se différencier des autres cités pour faire comprendre qu'Athènes est unique et puissante. [...]
[...] On peut distinguer deux grands types d'artisanats : l'artisanat privé, dont les ateliers sont réunis dans un quartier à Athènes, appelé le quartier de Céramique près de la porte Diphylon, dont peu de sources nous sont parvenues contrairement à l'artisanat public où les sources sont plus variées : contrats, devis, comptes, votes de l'écclésia, œuvres littéraires. C'est ainsi que Plutarque (v. 46-125 après J.C), dans son œuvre majeure les Vies parallèles des hommes illustres, livre XII : La vie de Périclès, fait la biographie de Périclès parallèlement à la vie de Fabius Maximus et tente d'affirmer, six siècles plus tard, le prestige d'Athènes et de la Grèce, à travers l'essor de l'artisanat à l'époque de Périclès. [...]
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