L'Empire romain était défini tel un empire plutôt accueillant vis-à-vis des cultes étrangers. Cependant, il restait véritablement contre le christianisme qu'il considérait comme une religion dite incivique.
Malgré cette persécution, le christianisme vient à se répandre notamment parmi les hautes classes et c'est alors que Constantin, empereur romain, par l'édit de milan en 313, confie au christianisme un caractère officiel et rend à l'Église les biens auparavant confisqués. Ce statut lui est attribué après s'être rendu compte qu'éliminer cette religion devenait trop difficile. Constantin voyait également un atout politique dans cet édit. En 380, par l'édit de Thessalonique, l'empereur Théodose reconnaît le catholicisme comme religion officielle de l'État au détriment donc des dieux antiques.
De quelle manière s'est implanté le christianisme dans l'empire et quels ont été les effets engendrés par cette religion?
[...] L'Édit de Thessalonique de 380 L'Empire romain était défini tel un empire plutôt accueillant vis-à- vis des cultes étrangers. Cependant, il restait véritablement contre le christianisme qu'il considérait comme une religion dite incivique. En effet, les adeptes du christianisme n'étaient pas en accord avec les principes de l'empire et rejetaient les principes de la citoyenneté romaine entre autres celui de prêter serment à l'empereur. Ainsi les chrétiens sont désignés tels que des adeptes d'une secte juive. En réalité cette religion se développe en dehors du milieu juif. [...]
[...] Cette religion par l'édit de Thessalonique est imposée indirectement à tout citoyen. Ce dernier devant abandonner le culte des dieux antiques au profit du christianisme sous peine de faire l'objet d'une quelconque répression divine ou même d'une répression de l'État romain. Les raisons d'un tel changement d'attitude l'apparition du christianisme soulevait de multiples dysfonctionnements dans l'organisation de l'empire. La religion s'étendait de plus en plus ce qui avait pour conséquence de remettre en question le statut fédérateur des dieux antiques. [...]
[...] Par cet édit, Théodose Ier veut préserver son empire et la puissance de celui-ci. La place occupée par l'Église au sein de l'Empire les mutations de l'organisation de l'empire l'organisation de l'empire, fondée sur le droit romain va être sujet a quelques changements. En effet à partir du IVe siècle, certaines règles de l'Église vont devenir un véritable Droit. On voit apparaître au sein de l'empire le Droit canonique, un droit qui renferme les règles propres à l'Église catholique la cohésion entre le droit romain et l'Église Le christianisme étant reconnu religion d'État, les autorités laïques vont être amenées à légiférer dans le domaine du Droit ecclésiastique. [...]
[...] Constantin voyait également un atout politique dans cet édit. En 380, par l'édit de Thessalonique, l'empereur Théodose reconnaît le catholicisme comme religion officielle de l'État au détriment donc des dieux antiques. De quelle manière s'est implanté le christianisme dans l'empire et quels ont été les effets engendrés par cette religion? Le culte des dieux antiques a laissé place à une religion monothéiste qui a su s'intégrer dans le système de l'Empire romain Il en découle de cette intégration de nouveaux rapports d'une part politiques et d'autre part religieux (II). [...]
[...] L'État romain n'admet désormais aucune autre religion et prône son appartenance à la religion chrétienne. Les conséquences liées à cette nouvelle religion d'État les conséquences pour l'empire On remarque une influence grandissante de l'Église sur l'empire notamment sur le plan juridique. Entre autres, l'Église dénonce l'esclavage, pourtant courant dans beaucoup de familles romaines. On décèle également une sorte de fusion entre l'empire et l'Église, modifiant l'empire en lui même. Le Pape est l'évêque de Rome et les provinces ecclésiastiques, confiées à des évêques, correspondent aux provinces administratives. [...]
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