Un édit est un acte qui a une portée générale et qui s'étend à tout l'empire. L'édit de Caracalla a été retrouvé dans un papyrus conservé dans la collection des papyrus de Giessen (numéro 40). Le nom original de l'édit est la constitutio antoniniana. Le papyrus était imprécis sur un point formulé par l'empereur. Durant la Seconde Guerre mondiale, ce papyrus a subi de nombreuses dégradations qui empêchent tout espoir d'en obtenir une meilleure lecture.
Septime Sévère (africain imposé comme empereur par les légions stationnées en Pannonie) marié à une Syrienne, Julia Domna (son père était grand-prêtre de Baal à Emèse, aujourd'hui Homs) avait deux fils. Aurelius Antonius (Caracalla) auguste en 198, puis empereur avec son frère Geta en 211-212 et enfin, seul de 212 à 217. A la mort de Septime Sévère en 211, Caracalla et Geta se divisèrent, se haïrent et se tendirent des embûches car les soldats de leur père faisaient en sorte que le testament de ce dernier obligeant Caracalla à partager le pouvoir avec son frère soit respecté. En effet, chacun d'eux mettait toute sa volonté à essayer de se débarrasser de son frère afin de saisir le pouvoir impérial. En outre, ils envisagèrent de se partager l'Empire, Antonius aurait la totalité de l'Europe actuelle tandis que Géta recevrait la totalité du continent opposé, l'Asie actuelle.
[...] On soupçonne le préfet du prétoire Macrin d'être le commanditaire de l'assassinat, il succéda à Caracalla. Cet édit de Caracalla était prévisible au vu de la généralisation du droit de cité romain qui marquait une évolution irréversible et qui prenait la dimension d'une intégration complète des provinces de l'Empire. Quels ont été les motifs et l'impact de cet édit sur la cité romaine ? En effet, le droit de la cité romaine s'est vu marqué par cet édit dont les motivations ne sont pas évidentes. [...]
[...] L'édit de Caracalla Un édit est un acte qui a une portée générale et qui s'étend à tout l'empire. L'édit de Caracalla a été retrouvé dans un papyrus conservé dans la collection des papyrus de Giessen (numéro 40). Le nom original de l'édit est la constitutio antoniniana. Le papyrus était imprécis sur un point formulé par l'empereur. Durant la Seconde Guerre mondiale, ce papyrus a subi de nombreuses dégradations qui empêchent tout espoir d'en obtenir une meilleure lecture. Septime Sévère (Africain imposé comme empereur par les légions stationnées en Pannonie) marié à une Syrienne, Julia Domna (son père était grand-prêtre de Baal à Emèse, aujourd'hui Homs) avait deux fils. [...]
[...] C'est une manière de reconnaître la spécificité des cités. Exception faite pour les déditices [ Ce qui signifie que certains sont privés de la citoyenneté romaine. Le mot déditice concerne trois catégories d'individus : quelqu'un qui fait partie d'un peuple vaincu auquel Rome n'a accordé aucun statut, un esclave qui aurait été affranchi sans respecter les conditions légales et tous ceux qui vont s'installer dans l'Empire après l'adoption de l'édit de Caracalla. Cet édit a un fort impact sur le droit de la cité et nous verrons dans un second point quelles ont été les motivations de Caracalla. [...]
[...] Il existait un point faible résidant dans le fait que l'empire avait un cadre juridique, mais ne constituait pas un cadre politique. Cela l'empêchait de surmonter la crise interne et externe qui le paralysa progressivement. Cet édit pris par Caracalla est la reconnaissance légale d'une situation de fait qui est le succès de la romanisation et il a réalisé l'idée de l'empire universel. L'impact de ce texte sur l'histoire est considérable, effectivement, le Code Justinien rédigé au VIe siècle sous le règne de Justinien Ier ne reprend pas le principe de la citoyenneté universelle, car elle est considérée comme évidente. [...]
[...] Poussez par le désir de régner seul, Antonius assassina son frère qui tomba dans les bras de sa mère ensuite, devant les prétoriens puis devant le Sénat, il justifia sa conduite en prétextant un complot que lui aurait tendu son frère. Caracalla ordonne ensuite au Sénat de prononcer la damnatio memoriae de Géta. Il fait effacer le nom de son frère des monuments de Rome et interdit même, sous peine des pires supplices, que celui-ci soit prononcé en sa présence. Plus rien ne doit évoquer son existence. Il se livre ensuite à une série de meurtres systématiques ( selon Dion Cassius) ayant pour cible les amis, les relations et les partisans de Geta ou de possibles compétiteurs. [...]
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